Pourquoi ces politiciens américains se complaisent-ils à calomnier gratuitement la Chine ?

2020-04-16 20:06:49
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Le représentant républicain de l’Indiana Jim Banks a récemment affirmé que le gouvernement chinois devrait être tenu responsable de la propagation de COVID-19 à travers le monde. Cet élu républicain estime que la Chine n’a pas répondu activement à l’épidémie depuis son apparition. De son côté, le sénateur républicain JoshHawley a demandé d’évaluer les «dommages» causés aux Etats-Unis et au peuple du mondeà cause de ce qu’il considère comme «dissimulation de l’épidémie» de la part de la Chine. Ce faisant, ce sénateur américain réclame des «dommages-intérêts» à la Chine.

Des propos lourds et nuls de sens. On se demande comment ces politiciens américains peuvent-ils aussi facilement avoir le culot de se lancer gratuitement dans une entreprise de calomnie contre la Chine. Depuis le début de l’épidémie, certains politiciens américains, au lieu de se concentrer sur la gestion de l’épidémie, se sont laissé distraire dans manœuvres tendant à rejeter la responsabilité à autrui, s’illustrant dans le battage médiatique et la manipulation politique. Leur but était d’occulter les faiblesses criantes du mécanisme de riposte au COVID-19 mis en place par le gouvernement américain.

Sans tarder, ces politiciens américains ont commencé à parler d’une histoire montée de toutes pièces au sujet de l’origine du virus. Faisant fi des conseils de l’Organisation internationale de la Santé (OMS) et des règles internationales, ils ont recouru à la stigmatisation, en qualifiant le nouveau coronavirus de «virus de Wuhan» ou de «virus chinois», toujours dans l’unique but de discréditer la Chine.

Le «New York Times» a mis en cause cet acte consistant à appeler le nouveau coronavirus «virus chinois». Selon ce quotidien américain, à travers ce jeu, les autorités américaines voulaient juste détourner l’attention du public pour s’échapper de leur gestion catastrophique de la crise du COVID-19.

Alors que les Etats-Unis deviennent l’épicentre de la pandémie, trouver un bouc émissaire devient de plus en plus leur priorité. Pour Washington, tous les moyens sont bons.

Après avoir à leur manière «culpabilisé» la Chine, ces politiciens américains, visiblement dérangés par la «sorcellerie», se sont chargés de l’OMS, l’organisation onusienne en charge de la santé mondiale qui, dans le cas d’espèce, coordonne les efforts internationaux pour lutter contre l’épidémie. Ils l’ont accusée d’avoir commis des erreurs dans tous les aspects. Le président américain Trump a annoncé, le 14 avril, la suspension de toute contribution de son pays à l’OMS. Cette décision a suscité de nombreuses critiques au sein de l’opinion publique internationale. Le Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité, Josep Borell Fontelles, a déclaré le 15 avril qu’aucune raison ne pouvait justifier cet acte américain.

Le 14 avril, jour même où le nombre de cas confirmés a dépassé 600 000 aux Etats-Unis, la présidente de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi, a publié une lettre ouverte appelant les Démocrates à reconnaître la vérité et à agir sur les faits pendant la crise épidémique.

«A partir de ce moment, les Américains doivent ignorer les mensonges et commencer à suivre les conseils des scientifiques et d’autres professionnels pour nous protéger et protéger ceux que nous aimons», a souligné Mme Pelosi.

Cela montre que les calomnies éhontées et la manipulation politique au sujet du COVID-19 ont provoqué un mécontentement généralisé aux Etats-Unis, devenus la risée du monde. Face au nombre croissant de cas confirmés, c’est le moment ou jamais pour les politiciens de Washington de changer leur fusil d’épaule et de voir la réalité en face. Ne pas le faire, c’est se laisser exposer aux conséquences incalculables.

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