Avec trois ruses - politiser le virus, fuir les responsabilités et blanchir les erreurs - les Etats-Unis désinforment le public face au coronavirus !

La lutte contre le coronavirus nécessite une solidarité mondiale, mais des politiciens américains tentent d'utiliser l'épidémie afin de stigmatiser la Chine dans des buts électoraux. De plus, les reportages des médias américains sont également remis en cause. Dans un récent sondage de l'institut Gallup, seul 44 % des Américains font confiance à la couverture médiatique du virus. Comment les Etats-Unis déforment-ils le récit de l'épidémie ? CGTN a décrypté les trois règles d'or des Etats-Unis qui reconstruisent le récit de l'épidémie de COVID-19.

1. La politisation du virus

Malgré les avertissements émis par les scientifiques, le président américain Donald Trump a toujours minimisé l'impact de l'épidémie, qualifiant même les inquiétudes envers le virus de « fraude » du Parti démocrate. Trump a dit dans le passé que les Américains n'étaient pas morts du COVID-19. Tout en accusant les démocrates de politiser l'épidémie. Le président américain n'a pas perdu une seule occasion d'instrumentaliser l'épidémie pour attaquer ses adversaires. Trump a déclaré que la politique de « frontière ouverte » du Parti démocrate menaçait directement la santé et le bien-être de tous les Américains, comme en témoigne l'épidémie actuelle de COVID-19.

Les médias qui soutiennent Trump ont immédiatement fait écho aux remarques du président afin de tromper le public, en disant par exemple que le risque de coronavirus ne dépassait pas celui de la grippe saisonnière. D'ailleurs, ils ont prétendu que la panique due au virus est utilisée par le Parti démocrate pour porter un coup à l'économie afin d'empêcher Trump de remporter les prochaines élections présidentielles.

2. Dérobade devant la responsabilité

Alors que l'épidémie s'aggrave aux Etats-Unis, l'administration Trump a commencé à parler avec colère, essayant de dissimuler leurs erreurs dans la lutte contre l'épidémie.

Bien que des experts du monde entier recherchent toujours la source du virus, Trump et le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo ont, à plusieurs reprises, utilisé le nom du virus pour stigmatiser la Chine.

Les actions de lutte contre l'épidémie engagées par la Chine ont été reconnues par les organisations internationales et les gouvernements du monde. Les mesures de quarantaine strictes ont joué un rôle clé contre la propagation du virus. L'expérience chinoise a également fourni des références aux autres pays.

Bruce Aylward, le responsable de l'équipe d'experts médicaux de l'OMS envoyée en Chine, a déclaré publiquement que les mesures actives de prévention et de contrôle de l'épidémie prises par la Chine ont évité à des milliers de Chinois d'être infectés par le coronavirus.

Ignorant ces déclarations, les Etats-Unis cherchent à faire porter la responsabilité à la Chine pour leur réponse tardive contre le coronavirus, qui est devenue pour eux une arme magique pour se débarrasser de leur responsabilité.

3. Blanchir les erreurs

Alors que le coronavirus se répandait dans le monde entier, les Etats-Unis ont commencé à se positionner comme les «plus grands humanitaires» de tous les temps.

Selon un télégramme du Département d'Etat des Etats-Unis obtenu par «The Daily Beast», la Maison Blanche exhorte ses fonctionnaires à blanchir les mesures antiépidémiques américaines avec un «esprit humanitaire extraordinaire».

Donald Trump a déclaré que les Etats-Unis avaient fourni une aide considérable à la Chine et avaient effectué beaucoup de travail.

En réponse, lors d'une conférence de presse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a déclaré : «Jusqu'à présent, la Chine n'a jamais reçu de fonds ou d'assistance venant du gouvernement américain.»

Certains politiciens et médias américains ont tenté de raconter une autre histoire au public et de reconstruire le récit concernant l'épidémie du COVID-19. Au contraire, afin de faire face à la pandémie mondiale, les pays devraient s'unir pour lutter contre le virus.