Commentaire : Arrêtez les jeux antichinois recourant aux soi-disant questions des droits de l’homme

RCI 2020-03-14 23:33:18
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Actuellement, le nouveau coronavirus se propage partout dans le monde. Aux Etats-Unis, la situation du COVID-19 est telle qu’ils ont du mal à la contrôler. Mais tout ceci ne dit rien aux Etats-Unis, voilà qu’ils viennent une fois encore de jouer un sale jeu contre la Chine, en recourant aux prétendues questions de l’homme.

Le 11 mars, le Département d’Etat américain a attaqué la Chine dans son «Rapport 2019 sur la situation des droits de l'homme dans le monde», au nom des droits de l’homme et des politiques liées au Xinjiang. Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a même affirmé pompeusement, que «rien n’est plus important que notre conviction sur le respect et la dignité de chaque homme». Est-il est vrai que les Etats-Unis se soucient de la situation des droits de l’homme des autres pays, tel que l’a affirmé Pompeo?

Ceux qui connaissent l’histoire savent pertinemment bien que les droits de l’homme ne servent de levier permettant aux Etats-Unis d’intervenir dans les affaires intérieures des autres pays. En brandissant le drapeau des droits de l’homme, les Etats-Unis croyaient avoir des positions dominantes de critiquer arbitrairement les autres pays. En cette même période de l’année dernière, Pompeo a réaffirmé que les politiques américaines consistaient à maintenir les contacts avec tous les pays qui sont favorables à leurs intérêts, malgré leur situation des droits de l’homme. Autrement dit, tous les autres pays qui ne s’alignent pas derrière les intérêts américains, sont discrédités par les Etats-Unis. Et très souvent, les Etats-Unis cherchent aussi à ignorer l’état du développement de la situation des droits de l’homme dans ces pays.

Même la communauté occidentale remet en cause ces actions de double-critère de la part des Etats-Unis. Selon le journal américain «New York Times», Rob Berschinski, directeur adjoint de l’organisation internationale des droits de l’homme «Human Rights First», a fait savoir que les Etats-Unis critiquaient spécialement de manière effrénée les pays qui leur sont hostiles, ce qui donnait une raison aux critiques de remettre en question la légitimité de ce rapport. «L’actuel gouvernement américain a élevé la critique sélective à une nouvelle étape, ce qui affaiblit la légitimité morale des Etats-Unis en matière des droits de l’homme ».

En effet, la légitimité morale n’a jamais été du côté des Etats-Unis. L’idée que les Etats-Unis occupent les positions dominantes dans les affaires des droits de l’homme n’est qu’une ruse de la communauté internationale. D’après l’agence Reuters, plusieurs personnes ont déjà contesté ce rapport l’année dernière, lors de la publication de sa version 2018. Pour elles, les positions des Etats-Unis à l’égard des questions intérieures, telles que la liberté de presse, la situation des réfugiés, ont détruit la base de leurs rapports sur les droits de l’homme, et ont rendu les Etats-Unis hypocrites. A l’échelle mondiale, les Etats-Unis ont commis des cas de violation massive des droits de l’homme: la guerre en Irak, une grave catastrophe humanitaire; le traitement inhumain et dégradant des prisonniers de Guantanamo; à cela s’ajoutent les révolutions en couleurs, incitées par les Etats-Unis, qui causent des chaos et des guerres dans plusieurs pays jusqu’à ce jour; ainsi que leur retrait des organisations des droits de l’homme selon leur bon vouloir. Le paravent américain au nom des droits de l’homme est déjà tout couvert de plaies.

Le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat de Chine a publié le 13 mars un rapport intitulé «Bilan des violations des droits de l'homme aux Etats-Unis en 2019». Ce document indique qu'«au cours des dernières années, en particulier en 2019, la situation des droits de l'homme aux Etats-Unis était mauvaise et s'était détériorée».

Curieux de voir les Etats-Unis, en cette période où l’attention du monde entier est focalisée sur la lutte contre le COVID-19, se poser toujours en défendeur des droits de l’homme, ne ménagent encore aucun effort pour chercher des prétextes à salir la Chine. Pour eux, les mesures de prévention et de contrôle du COVID-19 prises par la Chine, sont des mesures qui «violent des droits de l’homme». Au contraire, la situation du COVID-19 aux Etats-Unis ne rassure pas. Dans ce pays, le nombre de cas positifs au COVID-19 ne fait qu’augmenter. 24 millions d’Américains ne sont pas couverts par le système d’assurance-maladie. Un cortège de problèmes auxquels les élites de Washington sont pour l’heure incapables d’apporter des réponses satisfaisantes.

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