Faire rayonner la communauté de destin pour l’humanité dans la lutte contre le COVID-19

RCI 2020-03-11 20:56:06
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

L’épidémie de COVID-19 continue de se propager dans le monde, alors que la Chine est à deux doigts de la vaincre. La situation en Europe est, pour l’heure, inquiétante. C’est le moins que l’on puisse dire de la situation que traverse présentement ce continent. En effet, plus aucun pays des 27 membres de l’Union européenne n’est épargné. L’épidémie est entrée dans une phase de propagation de «grande envergure», a alerté Marc Van Ranst, épidémiologiste à l’Université de Louvain en Belgique.

«Personne n’est une île isolée», a écrit le poète britannique John Donne. Dans cette crise sanitaire, aucun pays ne peut prétendre tout seul trouver des solutions. La Chine a payé de lourds tributs pour empêcher la propagation du virus dans d’autres coins du monde. Pour ce faire, la Chine n’a pas hésité de mettre Wuhan, une métropole de 10 millions d’âmes, en quarantaine. La quasi-totalité de toute la population chinoise était placée en confinement pendant une période d’au moins 14 jours. Des mesures qui n’ont pas été sans conséquences sur la deuxième économie du monde. Les ressources médicales de tout le pays ont été mobilisées pour venir en aide à Wuhan, l’épicentre de COVID-19. On se rappelle qu’une dizaine d’hôpitaux de campagnes ont été construits en un temps de record, pour s’occuper des patients atteints de la pneumonie du nouveau coronavirus. Ce qui a poussé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à reconnaître les efforts de la Chine. «Le peuple chinois a fait de grands sacrifices pour l’humanité», avait-il lâché dans l’une de ses interventions.

En cette période de lutte contre l’épidémie de Covid-19, la coopération à l’échelle internationale devra se montrer efficace et jouer un rôle de premier plan. Et à l’heure de la communauté de destin, qui coïncide avec la mondialisation, les nations du monde partagent les mêmes intérêts et responsabilités. Plus la situation est critique, plus la solidarité et la coopération doivent être considérées comme des valeurs sûres. Les mesures d’encadrement de l’épidémie mises en place par la Chine, depuis déjà plus d’un mois, peuvent bien inspirer les autres pays qui luttent actuellement contre cette même épidémie. Ils ne seront pas obligés de «commencer à zéro », et pourront apprendre des expériences de la Chine, a estimé Bruce Aylward, conseiller supérieur du secrétaire général de l’OMS. Pour Ravindra Gupta, virologue de l’Université de Cambridge, grâce à son gouvernement et ses instances compétentes, la Chine a, en toute transparence, partagé toutes les informations concernant le nouveau coronavirus avec les autres pays du monde, afin de permettre à tous les chercheurs du monde de se faire les idées sur les propriétés biologiques et le la séquence du génome du virus et freiner sa propagation.

Les uns font tout pour aider la Chine, alors que les autres profitent de la crise pour l’attaquer. Néanmoins, les pays et les peuples du monde entier sont majoritairement lucides pour comprendre la nécessité de créer une véritable chaîne de solidarité et de coopération internationale afin de relever le défi commun. 62 pays et 7 organisations internationales ont fait don de masques, combinaisons de protection et d’autres matériels, à la Chine. Plus de 160 pays et organisations ont témoigné leur soutien et sympathie à la Chine.

Alors que plusieurs pays du monde sont aujourd’hui sous la menace de l’épidémie, la Chine, malgré ses difficultés, a su démontrer son esprit de solidarité par des gestes concrets: dons de matériels à l’Italie, l’Iran, au Pakistan et au Japon ainsi qu’à plusieurs pays africains. A cela, s’ajoute le don de 20 millions de dollars américains à l’OMS et l’envoi d’experts en Iran et dans d’autres pays menacés par l’épidémie. Autant d’efforts qui méritent de servir d’exemple, a commenté, à son tour, le sociologue britannique Martin Albrow.

Partager

Articles les plus lus