Commentaire: Covid-19 : des politiciens hostiles tentent de charger la Chine

RCI 2020-03-07 23:08:48
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Alors que le nouveau coronavirus gagne du terrain et que le monde entier se mobilise pour le freiner, voilà que les pêcheurs en eau trouble sautent sur l’occasion pour introduire deux autres virus: la désinformation et de coups politiques.

«La Chine a failli, elle est responsable de la propagation de l’épidémie dans d’autres pays du monde». Telle est par exemple le type des désinformations dont certains Occidentaux se plaisent à distiller dans l’opinion. Un pur mensonge blanc cousu de fil blanc orchestré par des éléments anti-chinois à partir des officines occidentales. Le secrétaire d’Etat américain Pompeo a accusé la Chine de ne pas fournir des données complètes et de créer des obstacles pour empêcher les Etats-Unis de bien prévenir l’épidémie.

Heureusement que la communauté internationale a très honnêtement jugé les résultats obtenus par la Chine. Grâce à ses mesures extrêmement courageuses, flexibles et positives, la Chine a réussi à réduire au moins 100.000 cas d’infection, indique le rapport publié par la mission mixte de l’OMS composée d’experts chinois et internationaux. Ce document a, par ailleurs, félicité la Chine d’avoir créé un premier front contre l’épidémie. Hala Zayed, le ministre égyptien de la Santé, a soutenu que le monde aurait pu se confronter aujourd’hui à un paysage bien plus critique si jamais la Chine n’avait pas pris des mesures rapides et efficaces.

Pour Michael Ryan, responsable pour les affaires d’urgence de l’OMS, même si chaque Etat devra gérer la crise de la manière dont il entend, il est souhaitable que les pays du monde puissent aussi s’inspirer des expériences de la Chine. C’est dans ce sens que le Chili se propose d’envoyer une équipe de 4 médecins en Chine pour apprendre les expériences chinoises, a-t-on appris de nos sources.

Jusqu’à 16 heures de Chine du 6 mars, 18.070 cas confirmés avaient été recensés en dehors de la Chine. Ces concernent 86 pays et régions du monde. D’où pour l’OMS, il est désormais impératif de freiner cette épidémie.

Plusieurs raisons expliquent la propagation du virus, et ces raisons ne sont pas généralement faciles à comprendre. Ici, il s’agit d’un tout nouveau virus dont l’homme ne saura pas du jour au lendemain en maitriser la nature ou encore les moyens de transmission. Evidemment, les risques d’augmentation de cas de contamination sont bien réels, d’autant plus la mobilité des personnes est de plus en plus intense en cette période de mondialisation. Le plus inquiétant est que l’intense mobilité des personnes, surtout en cette nouvelle ère de mondialisation. Jusqu’à ce jour, certains pays ne sont pas encore suffisamment conscients de la gravité de la maladie, et ne sont même pas préparés en termes de moyens sanitaires, d’expériences et des logistiques. Une situation qui préoccupe au plus haut point le patron de l’OMS. Ainsi, l’a-t-il affirmé le 5 mars.

L’accusation de Pompeo quant aux «données imcomplètes» fournies par la Chine est totalement fausse. M. Pompeo devrait lire les inquiétudes formulées par des professionnels de santé de son pays. Ils disent manquer presque de tout: kits de dépistage….Dans leurs plaintes, ces professionnels de santé «supplient», a-t-on appris, l’autorité sanitaire de faire le test pour les personnes ayant des symptômes similaires. Mike Pence se soucie ouvertement dumanque de matériels de dépistage. Autant de faits qui rendent les propos de Pompeo ridicules.

Et cette politisation de l’épidémie est en train de dresser des obstacles à la coopération internationale. L’Iran qui est lourdement frappé par la crise sanitaire ne peut pas acquérir les médicaments et autres matériels fabriqués par les pays occidentaux à cause de l’embargo imposé par Washington. Le Trésor américain a émis fin février un permis urgent autorisant à l’Iran d’ acheter les articles à des fins humanitaires. Mais ces transactions ne peuvent que passer par la Suisse, seul pays exempté de l’embargo. Ce commerce autorisé est certes insuffisant pour pouvoir approvisionner l’Iran.

La Chine, faisant preuve d’un sens élevéde responsabilité, n’oublie pas la coopération internationale. Elle communique promptement toutes les informations à l’OMS, et n’a pas tardé à mettre en pratique les conseils de la mission mixte. Elle n’a cessé de fournir des soutiens techniques toujours plus importants aux autres du monde.

La Chine fait de son mieux pour aider les autres pays: elle a fait don des kits de dépistage au Pakistan, au Japon et à l’Union africaine. Elle partage ses méthodes, donne des matériels et envoie des experts. Par ces gestes, la Chine répond aux soutiens et aides qui lui avaient été accordés par les autres pays. Elle assume sa responsabilité envers la santé de l’humanité.

Les faits sont éloquents. La Chine ne s’absente jamais dans cette bataille contre le Covid-19.

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