Commentaire : Progrès chinois en matière de lutte contre l’épidémie, amertume chez certains Américains ?

RCI 2020-03-07 21:12:50
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

Le journal américain «New York Times» a publié récemment un entretien avec Bruce Aylward, conseiller supérieur du directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans lequel M. Aylward a détaillé de manière honnête et authentique les activités de sa mission d’inspection de 9 jours passée en Chine.Il a aussi parlé des mesures chinoises de prévention et de contrôle telles que la quarantaine à partir de chez soi, le confinement des villes et la fermeture des écoles. Et au journaliste américain de s’interroger de la sorte à la fin de l’entretien: «Si la Chine arrive à appliquer ces mesures, ce n’est pas parce qu’elle est un pays autoritaire?

En réalité, ce sentiment d’amertume de certains Américains réside dans leur confiance aveugle dans la démocratie occidentale, dans leurs ignorance et préjugés sur le régime chinois. Il s’agit d’instrumentaliser l’idéologie pour dénigrer les progrès chinois en matière de lutte contre l’épidémie.

Les soi-disant « démocratie » et « autocratie » constituent un piège des paroles lancées par l’Occident. Elles sont une répression idéologique contre les pays dont le régime diffère de la démocratie occidentale. Cependant, il existe plusieurs sortes de démocraties, celle de la Chine caractérisée par le socialisme est centrée sur le peuple, et cette dernière est en mesure de conjuguer de puissantes forces pour faire avancer le développement social et réagir à la crise.

Les mesures chinoises visant à enrayer l’épidémie du nouveau coronavirus en sont un bon exemple. La Chine, premier pays où le covid-19 est apparu, donne priorité à la vie et à la santé de sa population. 1, 4 millions de Chinois se mobilisent pour sauver et soigner des patients. C’est ainsi que la Chine a pu contrôler la propagation de l’épidémie en un mois.

En revanche, les défauts du régime politique américain et l’égoïsme du capitalisme se révèlent davantage au grand jour au cours de la prévention et du contrôle de l’épidémie du coronavirus: les Démocrates et les Républicains se disputent au sujet des fonds destinés à la lutte contre l’épidémie, la Maison blanche et le Centre américain du contrôle de l’épidémie montrent des propos incohérents sur l’épidémie. Le vice-président Mike Pence a fait savoir que les frais de test de dépistage de COVID-19 seront remboursés par l’assurance médicale personnelle. Tous ces faits ci-dessus confirment ce qu’estiment des analystes: le fond de la démocratie américaine est que le pays est gouverné par 1% de sa population et que ce poignet de gens bénéficie des dividendes de tout le pays.

Ce qui est ridicule, c’est que ce journaliste de «New York Times» a encore du courage à emprunter l’idéologie pour justifier le chaos et l’impuissance dans la prévention et le contrôle de l’épidémie aux Etats-Unis. La démocratie américaine s’exprime-t-elle par la négligence des vies et la priorité des intérêts privés? La démocratie américaine s’exprime-t-elle par le désordre en publiant des informations et engageant des discussions stériles?

Le monde s’interroge aujourd’hui sur cette question : Pourquoi la Chine est-elle capable de prendre des mesures drastiques pour endiguer l’épidémie, mais en revanche certains pays qui ont le sentiment de supériorité n’y arrivent pas ? En fin de compte, cela réside dans la distinction entre la bonne gouvernance et la mauvaise gouvernance et dans la différence entre un grand pays responsable et celui en quête permanente de ses propres intérêts.

Partager

Articles les plus lus