La Chine déterminée à poursuivre ses efforts pour renforcer la protection et la gouvernance de la propriété intellectuelle

Lors d’une réunion extraordinaire tenue le 4 mars au siège de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève en Suisse, l’actuel directeur de l’Office de la propriété intellectuelle de Singapour, Daren Tang, a été désigné prochain directeur général de l’OMPI.

Plus tôt, la Chine avait désigné comme candidate l’actuelle Directrice générale adjointe de l’OMPI, Wang Binying, qui sert l’organisation depuis près de trois décennies.Elle était considérée comme la plus expérimentée, la plus compétente et la plus compétitive parmi l’ensemble des candidats.

Selon un reportage paru le 23 février dans le journal japonais «Yomiuri Shimbun», en décembre dernier, certains membres du Congrès américain ont soumis une lettre conjointe à Donald Trump demandant d’écarter Wang Binying de la course à la présidence de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.Le Conseiller commercial de la Maison-Blanche, Navarro, a déclaré dans un article du « Financial Times » que le monde ne devait pas donner à la Chine le contrôle de l’OMPI. L’équipe du secrétaire d’Etat américain Pompeo a déclaré qu’il était absurde de permettre à la Chine, un pays accusé de vol de propriété intellectuelle, de diriger une organisation spécialisée dans la formulation de politiques transfrontalières en matière de propriété intellectuelle.

Dans ce but, profitant de leur propre influence et passant outre aux règles, les Etats-Unis ont fait pression partout en allant jusqu’à affirmer que «quiconque pouvaitêtre désigné sauf un Chinois ». Selon des sources, afin de contraindre certains pays à les suivre, les Etats-Unis ont même joué du chantage, menaçant de couper certaines aides.

Sous la manipulation flagrante de certains politiciens américains, cette élection sérieuse s’est transformée en un autre spectacle politique consistant à attaquer et à salir la Chine.

Ce n’est un secret pour personne que la Chine a encore un long chemin à parcourir en termes de gouvernance de la propriété intellectuelle. Mais les réalisations de la Chine en matière de protection de la propriété intellectuelle et les énormes contributions qu’elle a apportées à la gouvernance mondiale de la propriété intellectuelle ne sauraient en aucun cas être déniées par un petit nombre de politiciens américains.

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, Francis Gurry, a déclaré à plusieurs reprises : «Le développement de la propriété intellectuelle en Chine est une histoire prodigieuse, et nous devons l’admettre.»

Les réalisations économiques, scientifiques et technologiques de la Chine ne sont pas le fruit de vols ou de pillages. Le peuple chinois a accompli de telles réalisations grâce à son talent et son travail acharné.Il s’agit d’un fait réel.

Selon les statistiques de fin 2019, la Chine se classe au premier rang mondial en matière de dépôts de demandes de brevet pour la 9e année consécutive.Ses dépôts annuels de demandes de brevet et ses inventions brevetées ont tous deux dépassé le million. Une percée majeure qui fait de la Chine le premier pays du monde à déposer annuellement plus d’un million de demandes de brevet. Toujours selon ces statistiques, les dépenses en matière de recherche et développement sont passées de 300,31 milliards de yuans en 2006 à 1 967,79 milliards de yuans en 2018, avec une croissance annuelle moyenne de 17%, passant de la sixième à la deuxième place dans le monde.

Dans le même temps, la Chine respecte et défend toujours les règles internationales en matière de propriété intellectuelle, participant activement à la coopération mondiale sur la propriété intellectuelle mondiale et apportant toute la sagesse chinoise à la gouvernance mondiale de la propriété intellectuelle. Les accusations calomnieuses de certains politiciens américains n’empêcheront pas la Chine d’intensifier ses efforts pour protéger les droits de propriété intellectuelle. Elles n’entraveront pas non plus la détermination de la Chine à participer à la gouvernance mondiale de la propriété intellectuelle et à apporter sa propre contribution.