Commentaire : La crise mondiale de la santé publique n'est pas à confondre à une farce politique

«Nous sommes à un moment décisif. C’est votre fenêtre d'opportunité. Avec un engagement rapide, vous pourrez contrôler le virus, empêcher les gens de tomber malades et sauver des vies. » Cet appel d’urgence est du directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Les données montrent que jusqu’à midi du 2 mars, plus de 60 pays ont recensé des cas de Covid-19 sur leurs territoires. Entre-temps, l’OMS a élevé le niveau de risque mondial de l'épidémie au plus haut niveau, qui est « très élevé » et fourni des outils de test, des équipements de protection, des formations en ligne, destinés aux pays qui en ont besoin.

La Chine, riche en expériences en matière de lutte contre le Covid-19, a remporté des progrès remarquables dans la prévention et le contrôle de l’épidémie dans le pays et est en train de tout mettre en œuvre pour venir en aide aux autres pays.

Un lot de 500.000 masques, don de la municipalité de Shanghai, est arrivé le 2 mars dans la ville de Daegu, à Gyeongsangbuk-do et dans d'autres régions de la Corée du Sud. Plus tôt, la ville de Daegu avait déjà reçu 25 000 masques médicaux collectés en urgence par l’ambassade de Chine en Corée du Sud.

La Chine a successivement offert au Japon des kits de test d'acide nucléique, des masques et des combinaisons de protection.

Une équipe de cinq experts volontaires de la Croix-Rouge chinoise est arrivée à Téhéran fin février, amenant à l’Iran des fournitures médicales chinoises.

La Chine est activement engagée dans la coopération mondiale contre l’épidémie, non seulement pour remercier des pays et des organisations internationales qui l’ont soutenue depuis le début de l’épidémie, mais également pour assumer la responsabilité qui est la sienne en tant qu’un grand pays.

Il est professionnellement admis que la Chine a été transparente dans la publication des informations relatives à l’épidémie de Covid-19 depuis son apparition. La Chine n’a eu que besoin d’un laps de temps pour identifier le virus et mettre des séquences du génome du virus à la disposition de l’OMS et du reste du monde. La Chine a également partagé les autres informations liées à l’épidémie et apporté beaucoup de ses soutiens professionnels aux divers pays du monde.

Dans le même temps, les experts internationaux ont approuvé les mesures d'intervention non pharmaceutiques adoptées par la Chine. Selon Sylvie Briand, directrice du département Préparation mondiale aux risques infectieux de l’OMS, les mesures visant à limiter les déplacements de personnes ont ralenti de deux à trois semaines la propagation des épidémies en dehors de la Chine. Cette mesure a inspiré d’autres pays, à l’instar de l’Italie, qui a annoncé des restrictions temporaires à la circulation des personnes dans une dizaine de villes du nord.

Alors que la lutte contre l’épidémie est dans sa phase cruciale, certains responsables politiques occidentaux se livrent à cœur joie dans le montage des mensonges contre la Chine. Ils se complaisent à dénigrer les efforts chinois d’endiguement de l’épidémie; et ont même attaqué le système politique chinois. Ces politiciens, dont les esprits sont hantés par des idées discriminatoires contre la Chine, sont en train de perturber la bonne marche de la coopération mondiale dans la lutte contre le Covid-19 et risquent de nuire au bien-être de toute l'humanité, y compris des Américains.

Récemment le journal «Washington Post» a pointé du doigt l’actuelle Administration américaine pour avoir fait stagner la coopération sino-américaine dans le domaine de la santé publique. Une situation qui risque de causer d'énormes pertes aux Etats-Unis. L'article a indiqué que le monde qui est de plus en plus peuplé fera face à de nouvelles maladies infectieuses et que la Chine et les Etats-Unis se doivent de renforcer leur coopération dans les domaines de la science et de la santé.

En effet, la crise mondiale de la santé publique doit être l'occasion de raffermir la coopération internationale, au lieu de verser dans une «farce politique».