Commentaire : Prédisant « l'effondrement de la Chine », les experts occidentaux se trompent

Durant des décennies, des universitaires et médias occidentaux ont, plus d’une fois, prédit «l'effondrement de la Chine». Mais jusqu’à présent, rien de ce qu’ils ont prédit contre la Chine n’est arrivé. Au lieu d’en avoir honte, ces spécialistes de prédiction erronées poursuivent leurs spéculations. Profitant de l’apparition de Covid-19, ils tentent de faire le lien entre l’épidémie et la version chinoise de Tchernobyl.

Ils ont tort une fois de plus.

Seulement 4 nouveaux cas ont été recensés le 28 février sur toute l’étendue de la partie continentale de la Chine, en dehors bien sûr de la province du Hubei. Sur le plan économique, la reprise du travail et de la production se fait de façon ordonnée dans l’ensemble du pays. Au chapitre sanitaire, la Chine et l'Organisation mondiale de la santé ont publié conjointement un rapport d'enquête sur l’épidémie suite d’un récent voyage d’étude dans plusieurs villes chinoises. L'utilisation intransigeante et rigoureuse par la Chine de mesures non pharmaceutiques pour contenir la transmission du nouveau coronavirus dans de multiples contextes fournit des leçons vitales pour la réponse mondiale, a estimé l'OMS dans le rapport.

La conclusion de l’OMS a fait perdre la face aux «prophètes occidentaux de malheur». Des occidentaux ont commencé à réévaluer le système chinois.

Dans son article paru le 27 février, Stan Grant journaliste de l’Australian Broadcasting Corporation a réfléchi à sa manière sur la prévention et le contrôle de l’épidémie, en se demandant si finalement c’est la Chine qui donne la leçonaux pays occidentaux ? Le journaliste a très précisément voulu savoir si les pays occidentaux pouvaient se montrer plus efficaces que la Chine face à l’épidémie. Selon lui, le secret du succès chinois réside dans la forte direction du Parti communiste chinois et les avantages institutionnels de la Chine. Il part de plusieurs exemples pour étayer sa conclusion. Il a fait notamment référence à la construction des deux hôpitaux qui n’ont besoin que de 10 jours pour sortir de terre et devenir opérationnels. Ces établissements médicaux accueillent et traitent les personnes infectées de Covid-19. A cela s’ajoutent des mesures de mise en quarantaine sans précédent. Les avantages du système chinois ont non seulement aidé le peuple chinois à contrôler efficacement l'épidémie, mais ont également contribué à la sécurité de la santé mondiale.

Récemment, le président Xi Jinping a rappelé à de nombreux dirigeants étrangers le concept de «la communauté du destin», soulignant que la solidarité et la coopération constituaient l'arme la plus puissante face à l’épidémie. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a également fait l'éloge de la Chine, en disant que le peuple chinois avait contribué à la sécurité sanitaire de toute l'humanité en faisant d’énormes sacrifices dans la prévention et le contrôle de l'épidémie.

Le virus n’a pas besoin d’un passeport pour franchir les frontières. Le virus met à l’épreuve la Chine, mais aussi d’autres pays du monde. L'OMS a relevé le 28 février l'évaluation des risques du COVID-19 d'«élevée» à «très élevée» au niveau mondial. Son directeur général Tedros Ghebreyesus a avoué que la plus grande préoccupation se situe désormais en dehors de la Chine.

Aux Etats-Unis, les contradictions sont perceptibles entre les experts des CDC (centers for disease control and prevention) et la Maison Blanche. Pas d’entente également entre les républicains et les démocrates au sujet des fonds de prévention.

En revanche, l'Italie, pays de la démocratie occidentale, n’a pas hésité à s’inspirer des mesures prises à Wuhan, mettant en isolement les villes où sévit l’épidémie.

Abandonner les préjugés politiques, s’inspirer des expériences réussies dans un esprit ouvert et mener une coopération internationale, tels sont les priorités pour gérer cette crise sanitaire.