Commentaire: Les mensonges de Mike Pompeo et l’Amérique perdue

RCI 2020-02-27 22:59:34
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Si Henry Kissinger, ancien secrétaire d’Etat incarne la sagesse diplomatique américaine, l’héritage politique de l’actuel secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo serait alors caractérisé par le mensonge.

Un article paru dans une récente édition du journal britannique « The Guardian » a souligné des profondes divergences entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Même si ces deux pays donnent les apparences de bien s’entendre. C’est la question de la technologie 5G de Huawei qui est venue afficher au grand jour les dernières fissures dans les relations entre ces deux pays, un couple d’alliés « inconditionnels ». L’approbation par le Royaume-Uni de la participation de Huawei à la construction de son réseau 5G prouve la fiabilité et la sûreté des technologies de Huawei. Cela montre également que le Royaume-Uni continue de maintenir une forte volonté de coopérer avec la Chine. Cependant, dans son entreprise visant coûte que coûte à contrecarrer les intérêts chinois et le développement de l’industrie chinoise, Washington a encore poussé le bouchon plus loin jusqu’à tenter de marcher sur les intérêts des autres pays.
Bien évidemment, les relations entre les Etats-Unis et l’Europe ne sont pas non plus au beau fixe.

Afin de réaliser l’objectif de « l’Amérique d’abord », Washington a brandi le bâton de l’unilatéralisme à l’égard de ses partenaires commerciaux européens. Politiquement, les Etats-Unis continuent de saper l’unité de l’Union européenne. Même chose sur le plan sécuritaire où les Etats-Unis font fi des intérêts européens.

Mike Pompeo a joué un rôle important dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques américaines pertinentes. Ce secrétaire d’Etat garde au fond de lui une mentalité héritée de la guerre froide. Dans le contexte de l’épidémie de Covidd-19, Mike Pompeo a défendu les articles du « Wall Street Journal » qui manifestent des tendances racistes pour offenser la Chine.

La calomnie sans fondement et la richesse matérielle obtenue de façon déloyale n’atténueront pas les contradictions fondamentales auxquelles la société américaine est confrontée. En revanche, l’égoïsme de la superpuissance du monde fait augmenter le coût institutionnel du fonctionnement de la communauté internationale, mais aussi porte gravement atteinte à sa propre crédibilité.

Pour reprendre une phrase de cet article paru dans « The Guardian », certains politiciens américains sont coincés dans un cercle étrange mêlé de fierté et de vanité à cause de la présence d’un cercle, lui, mêlé «de malhonnêteté et de leurre ». Les Etats-Unis s’égarent et s’éloignent de la bonne voie.

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