Article raciste du Wall Street Journal : un coup monté qui fait pschitt

RCI 2020-02-24 23:04:21
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L’article « La Chine est le véritable homme malade de l’Asie », paru dans l’édition du 3 février du Wall Street Journal, a suscité la colère des internautes du monde entier. Cet article à caractère injurieux et raciste a même divisé la rédaction de ce journal américain. Plusieurs dizaines d’employés du journal l’ont contesté. Les employés mécontents de cet article ont adressé une lettre à leur direction, l’exhortant à revoir le titre discriminatoire et à présenter des excuses auprès de ceux qui se sont sentis offensés.

En effet, l’article signé par Walter Russell Mead contient des commentaires extrêmement arrogants qui dénigrent scrupuleusement les efforts déployés en Chine pour combattre l’épidémie et prêchent le déclin de l’économie chinoise sans en fournir le moindre argument crédible. La rédaction de Wall Street Journal a fabriqué pour l’article un titre puant le racisme.

53 personnes, majoritairement employés dans les bureaux du journal sur la partie continentale de la Chine et à Hong Kong, ont apposé leur signature sur la lettre, a rapporté, le 23 février, New York Times.

Ces cosignataires demandent à la direction de « penser à corriger le titre et à s’excuser auprès des lecteurs, des sources d’informations, des collègues et de tous ceux qui se sont sentis salis ». Une indignation générale a effectivement été constatée en Chine, vis-à-vis de ce titre erroné qui a profondément choqué beaucoup de personnes, même en dehors de la Chine, soulignent les auteurs de la lettre.

Le porte-parole de l’éditeur du Wall Street Journal a affirmé le 22 février que la direction avait bien reçu la lettre. Pourtant les excuses tardent encore. On dirait que la direction du journal recherche encore des prétextes.

Il faut noter que dans leur lettre, les 53 employés du journal américain ont rappelé que l’affaire risquerait de nuire à l’image du journal et au moral de son personnel, au cas où elle ne serait pas bien gérée. Des mots bien lucides qui méritent d’être entendus. La direction du Wall Street Journal doit y répondre par des démarches concrètes, afin de donner satisfaction à la Chine et au monde entier.


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