Commentaire : Pourquoi des responsables politiques américains ne se comparent-ils pas aux progrès réalisés par la Chine ?

RCI 2020-02-21 17:30:08
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Les mesures de prévention et de contrôle de l’épidémie du nouveau coronavirus (COVID-19) portent des fruits. Les progrès réalisés à ce stade sont remarquables, ceci grâce aux efforts assidus de la population chinoise, résultats d’énormes sacrifices. Et la communauté internationale s’en est d’ailleurs réjouie. De l’autre côté de l’océan atlantique, les prouesses de la Chine ne semblent pas être du goût de certains responsables américains. Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross n’hésitent pas à saper les efforts chinois à l’égard de la lutte contre l’épidémie, tout en dénigrant le régime politique. Ils critiquent également ce qu’ils considèrent comme les mesures de censure à la liberté d’expression en Chine.

Au cours de la conférence de presse organisée le mardi 18 février, au siège de l’ambassade de Chine en Afrique du Sud, Lin Songtian, ambassadeur de Chine en Afrique du Sud a mis l’accent sur les expériences et les résultats que la Chine a obtenus dans huit domaines, faisant référence aux efforts de la Chine contre l’épidémie du coronavirus. Selon l’ambassadeur Lin, «Les Etats-Unis n’arrivent pas et n’arriveront jamais à concrétiser ce que la Chine est en mesure de réaliser».

La conclusion de l’ambassadeur Lin est basée sur les faits. Regardons tout d’abord les huit aspects qu’il a montrés: les plus grandes aurorités chinoises et le Parti communiste chinois (PCC) dirigent le peuple du pays à endiguer de manière rapide et efficace la propagation de l’épidémie; deux nouveaux hôpitaux ont été mis en service dans la ville de Wuhan après dix jours de construction, et 15 hôpitaux temporaires ont été construits dans la province du Hubei; les Chinois se mettent consciencieusement en quarantaine chez eux pendant plus de deux semaines; les équipes médicales venues des provinces, accompagnées des lots importants de matériels médicaux, se mobilisent pour soutenir le Hubei et Wuhan, zones les plus touchées par l’épidémie; le gouvernement a lancé un système d’assistance ciblée; le Conseil des Affaires d’Etat a déclenché le mécanisme interministrériel pour la prévention et le contrôle de l’épidémie; plus de 800 millions de Chinois ont réussi à sortir de la pauvreté en 40 ans; et enfin, la Chine avance toujours sur son chemin du développement pacifique.

Ces huit éléments confirment, d’une part, la remarque du directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus qui n’a pas tari d’éloges sur «la vitesse, l’envergure et l’efficacité de la Chine». Ces éléments mettent également en relief les atouts du régime socialiste à la chinoise centré sur le peuple, dirigé par le PCC. Ces huit éléments sont la preuve du degré élevé de responsabilité de la Chine vis-à-vis de la sécurité publique, la paix et le développement mondial.

Que font les Etats-Unis face à l’épidémie?

Citons l’exemple de la grippe H1N1 déclarée aux Etats-Unis en 2009. L’administration américaine a attendu six mois avant d’annoncer l’état d’urgence, et cela a conduit à la propagation de la grippe H1N1 dans 214 pays et régions, 60 millions de personnes ont été infectées par le virus et près de 300 000 personnes en étaient mortes à l’échelle mondiale.

A l’heure actuelle, les Américains se heurent à l’épidémie de la grippe de type B. Selon les chiffres du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), au moins 22 millions de personnes sont atteintes de la grippe et 12 000 d’entre elles en sont succombées. Le journal «New York Times» a rapporté le 8 février que les services des urgences des hôpitaux américains sont pleins de patients et que les grands groupes médicaux sont en rupture de stock de masques, de combinaisons de protection et de gants...

Les Etats-Unis sont le plus grand pays développé du monde, la Chine est, quant à elle, le plus grand pays en développement. Confrontés à des épidémies, pourquoi ces deux pays montrent-ils une telle grande disparité? Sara Flounders, écrivaine amérciane en politique, en a donné la raison dans son article publié le 11 février. Selon elle, les mesures chinoises visant à enrayer l’épidémie font ressortir les avantages du socialisme; devant la crise, la Chine est en mesure de prendre des décisions que le régime capitaliste ne saurait prendre.

Toujours lors de sa conférence de presse du 18 févriver, l’ambassadeur chinois Lin Songtian a fait savoir que cette différence résidait dans le principe de primauté du peuple préconisé par le PCC, dans la garantie des intérêts communs de tout le monde sur lesquels insiste le socialisme. Pourtant le capitalisme ne se soucie que des intérêts d’une poignée de gens.

Aux yeux des politiciens américains, il n’y a que leurs intérêts personnels, et ils ignorent ceux de la grande masse. Les vices systématiques américains se reflètent non seulement dans sa défaite à l’égarde de la réaction suite à l’épidémie, on les retrouve également dans l’aggravation de la fracture sociale à l’intérieur et le bellicisme de la politique diplomatique. Dans son article paru en 2019, Gabriel Zucman, professeur en économie à l’école Berkeley de l’Université de la Californie, a indiqué que le groupe le plus riche représentant 1% de la population américaine possède 38, 9 % de la richesse du pays. Pour cela, le gouvernement américain résulte de la paresse des personnes pauvres. Ce propos extrêmement égoïste a été critiqué par les fonctionnaires des l’ONU, ces derniers montrent que ce sont les politiques américaines qui oeuvrent pour le bien-être des riches et qui aggravent la misère des pauvres.

Ce qui est ridicule, c’est que certains politiciens américains restent indifférents à leurs propres problèmes et se lancent dans les commentaires irresponsables contre les efforts et contributions de la Chine à l’égard de la lutte contre l’épidémie. Lors de sa récente visite au Royaume-Uni, Mike Pompeo a dénigré le Parti au pouvoir et le régime de Chine, les qualifiant d’ «une menace de notre époque». Il a en outre critiqué «au nom de la liberté d’expression» la décision chinoise de retirer la carte de presse à trois journalistes accrédités en Chine envoyés par The Wall Street Journal. Les propos du chef de la diplomatie américaine constituent une misère des Etats-Unis et reflètent les faiblesses du régime américain.

L’organe politique de Washington s’avère inefficace tant au niveau de son administration interne qu’au niveau de ses échanges avec l’extérieur. Face à l’interrogation sur l’incapacité des Etats-Unis dans huits domaines de la gouvernance du pays, certains responsables politiques américains ont-ils besoin de présenter avec honte leurs excuses à la population du pays?

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