Commentaire : La prévention et la lutte contre l’épidémie est un « grand examen » sur la capacité de gouvernance chinoise

RCI 2020-01-27 22:24:08
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Aujourd’hui, le 27 janvier, est le troisième jour du premier mois de l’année lunaire chinoise, les Chinois sont au cœur de la lutte contre l’épidémie de la pneumonie causée par le nouveau coronavirus (2019-nCoV). En effet, l’épidémie coïncide avec le déplacement de la population chinoise pendant la Fête du Printemps, considéré comme «la plus grande migration humaine au monde», situation unique sur la planète. Il ne fait aucun doute que la Chine fait face à un «grand test» sur sa capacité à réagir face à une crise de sécurité publique et de gouvernance d’Etat.

Depuis sa fondation il y a 70 ans, la Chine nouvelle ne cesse de perfectionner son système et sa capacité de gouvernance. Pour satisfaire au besoin de l’évolution d’une société moderne et en matière d’approfondissement de la réforme, le 3e plénum du Comité central du 18e Congrès du Parti communiste chinois (PCC) a fixé comme objectifs de «perfectionner et développer le système du socialisme aux caractéristiques chinoises ainsi que faire progresser le système de gouvernance nationale et moderniser la capacité de gouvernance».

L’épidémie du coronavirus de Wuhan est sans aucun doute une nouvelle épreuve sur la capacité de gouvernance d’un pays aux dimensions colossales comme la Chine, avec une population d’1, 4 milliard d’habitants et un taux d’urbanisme de 60%. Confrontée à la rapidité de la propagation de l’épidémie, la Chine, en arrivant à mobiliser toutes les forces du pays et en collaborant efficacement avec la communauté internationale, établira un modèle de gouvernance coordonnée moderne et répondra de la meilleure manière aux urgences de santé publique en associant divers services, régions et pays. Ce qui revêt une signification importante non seulement au contrôle de l’épidémie, mais aussi favorisera davantage la modernisation du système ainsi que la capacité de gouvernance de l’Etat en la rendant plus efficace.

Face à la propagation de l’épidémie du coronavirus, la Chine réagit sans interruption: le Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC a pris la décision d’établir un groupe dirigeant du Comité central du PCC pour superviser la lutte contre l’épidémie et coordonner les établissements concernés dans les opérations en termes de contrôles de l’épidémie, de soins des patients, ainsi que de recherches scientifiques. Depuis l’annonce faite par le Conseil d’Etat sur la prolongation des congés de la Fête du Printemps, à l’arrivée de plus de sauveteurs, d’équipements et de matériels dans la province du Hubei et la construction en urgence d’un hôpital temporaire en banlieue de Wuhan, en passant par rendre public la situation épidémique, le contrôle de l’épidémie avance en passant de la décision politique à sa mise en application. Avec des mesures habiles, efficaces et bien ciblées, le gouvernement chinois a établi un réseau de prévention et de lutte contre l’épidémie couvrant les agglomérations urbaines et les zones rurales, le but est de garantir au maximum la vie et la santé de la population chinoise.

En ce qui concerne la publication des informations, le gouvernement chinois insiste sur le principe d’ouverture et de transparence, il présente à temps et avec précision la situation dans la prévention et la lutte contre l’épidémie, ce qui joue un rôle important pour rassurer la population et renforcer la confiance. Le 26 janvier, les gouvernements de quatre municipalités, Beijing, Guangzhou, Hangzhou et Nanjing, ont fait savoir que ces villes ne seront pas «fermées», cela a stoppé sans tarder les rumeurs et réduit la peur. En outre, la Chine a mis au courant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la situation épidémique et partagé les informations et la séquence du génome du coronavirus. Le secrétaire général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a exprimé ses remerciements au gouvernement chinois. Il a fait éloge de l’ouverture, de la transparence, du partage des données et de la réaction immédiate de la part de la Chine.

Grâce au système assez complet de prévention et de contrôle des épidémies infectieuses et émergeantes, établi après le ravage du SRAS (symptôme respiratoire aigu sévère) en 2003, la Chine a considérablement progressé en matière de capacité à réagir en cas d’incident de santé publique et en matière de gouvernance. La célèbre revue médicale, The Lancet, a fait récemment des commentaires sur les efforts chinois déployés pour lutter contre l’épidémie du coronavirus. Le magazine estime que les mesures d’intervention chinoises sont en train d’atteindre les normes internationales aussi bien en termes d’isolement des cas suspects, de publication de méthodes de diagnostic, de mise en œuvre de traitements, que de lancement de campagnes de popularisation des connaissances sur l’épidémie.

A l’heure actuelle, le «grand test» suscité par l’épidémie du coronavirus persiste, la situation demeure sérieuse. Comme la pneumonie causée par le coronavirus est une maladie émergeante, les connaissances de l’homme sur cette épidémie restent limitées. Mais la Chine ne recule pas sur les questions concernant la vie et la santé de son peuple. La Chine doit alors constamment ajuster les mesures en fonction de l’évolution de la situation, les perfectionner et suivre une feuille de route pour améliorer ses capacités de prévention et de contrôle de l’épidémie.

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