Commentaire : La solution chinoise, un remède vital à la mondialisation

RCI 2020-01-16 22:37:31
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La réunion annuelle du Forum économique mondial 2020 se tiendra la semaine prochaine à Davos, en Suisse. Alors que les vents contraires à la mondialisation continuent de s’intensifier, la communauté internationale se souvient encore du discours liminaire prononcé par le président chinois Xi Jinping, il y a trois ans, lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion annuelle du Forum.

Tel un consensus universel au sein de la communauté internationale : Face aux questions «Qu’est-ce qui arrive au monde?» et «Comment la communauté internationale peut-elle faire?». Trois ans après, les faits ont donné raison à Xi Jinping, prouvant que ses jugements étaient corrects et les solutions qu’il avait proposées étaient toutes appropriées.

Ces dernières années, différents points de vue sur la mondialisation économique ont prouvé leurs limites à l’échelle internationale. D’une part, la mondialisation n’a pas réussi à résoudre efficacement les problèmes de développement tels que la pauvreté, le chômage et l’aggravation des disparités de revenus. Situation qui n’a pas pu satisfaire certains pays. De l’autre part, depuis la crise financière internationale de 2008, bien que l’économie mondiale se soit redressée, le « gâteau » du développement peine toujours à prendre du volume. A cette difficulté s’ajoute également la concurrence entre les pays, devenue virale. Certains pays occidentaux, jadis champions et bénéficiaires de la mondialisation économique, l’ont désormais remis en cause.

Certains pays ont foulé aux pieds les règles du libre-échange, provoqué des frictions commerciales et perturbé gravement l’ordre du développement économique mondial. L’année dernière, le Fonds monétaire international (FMI) a, à quatre reprises, revu à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale, jusqu’à 3%. Selon l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), l’introduction de restrictions commerciales par de nombreux pays a affecté 747 milliards de dollars américains d’importations mondiales au cours de l’année écoulée. On peut voir que diverses pratiques contre-mondialisation ont porté atteinte aux intérêts globaux de la communauté internationale et fait payer des coûts de développement plus élevés à certains pays.

Face à la multiplication des incertitudes, la question qui mérite d’être posée est celle de savoir: jusqu’où ira la mondialisation? Il y a trois ans, à Davos, le président Xi a donné la réponse de la Chine: «La mondialisation économique est l’exigence objective du développement des forces productives sociales et la conséquence logique du progrès scientifique et technologique»; «Vouloir imputer simplement les problèmes qui préoccupent le monde à la mondialisation économique, cela n’est pas conforme aux faits et ne favorise pas non plus la résolution des problèmes»; «Il est impossible de couper artificiellement le flux de capitaux, le flux technologique, le flux des produits, le flux industriel et le flux du personnel des économies de divers pays pour faire de la mer de l’économie mondiale des lacs et rivières isolés. Cela n’est pas non plus conforme aux tendances historiques». Cela ouvre la voie à un monde qui a connu des turbulences pour bien comprendre et voir la mondialisation.

C’est à la lumière d’un tel concept que la Chine a pu, au cours des trois dernières années, développer fermement une économie ouverte, partager les opportunités et les avantages avec le reste du monde grâce à sa politique d’ouverture. Ce concept a aussi permis à la Chine de parvenir à des avantages mutuels et des résultats gagnant-gagnant, et ce, dans le contexte de la montée de l’unilatéralisme et du protectionnisme.

Au cours des dernières décennies, alors que les pays émergents et les pays en développement ont vu leurs positions augmenter sans cesse dans le commerce et les investissements mondiaux, il y a nécessité de revoir les règles commerciales multilatérales existantes et les adapter aux circonstances actuelles. En même temps, le protectionnisme et l’isolationnisme gagnent du terrain, et certains n’ont plus le cœur à l’ouvrage quant à leur participation à la gouvernance mondiale, portant ainsi un coup dur au multilatéralisme dont les fondements sont actuellement confrontés à des défis sans précédent.

Comme l’a si bien souligné le dirigeant chinois dans son discours, «nous devons adhérer au multilatéralisme et préserver l’autorité et l’efficacité du système multilatéral». Toutes les parties devraient, dans la perspective d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de préserver l’autorité, envisager la réforme des mécanismes multilatéraux concernés. En outre, la réforme devrait tenir pleinement compte à la fois des intérêts des pays développés et en développement. Le concept de gouvernance mondiale dit «consultation, synergie et partage» préconisé par la Chine, est devenu une bonne recette pour combler le «déficit de gouvernance mondiale»; la Chine continue de faire avancer la mise en œuvre de l’initiative « la Ceinture et la Route» et de promouvoir la coopération entre la BAII et les banques de développement multilatérales existantes pour fournir à la communauté internationale plus de biens publics de qualité.

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