Commentaire : Hong Kong n’est pas une pièce d’échecs de certains politiciens étrangers

RCI 2020-01-02 21:41:59
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Ces derniers jours, quelques politiciens étrangers ont écrit une lettre qu’ils ont envoyée à Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, cheffe de l’exécutif de la Région administrative spéciale(RAS) de Hong Kong. Le contenu de leur correspondance s’insurge contre la police hongkongaise qui pourtant exerce ses fonctions dans le respect des lois en vigueur en matière de la sauvegarde de l’ordre social. Il apparaît clairement que les auteurs de ce document s’attaquent à la liberté et l’état de droit tel que vécu à Hong Kong. Il va sans dire que ces politiciens étrangers se mêlent ostensiblement dans les affaires hongkongaises au point de demander la mise en place d’un mécanisme international d’enquête indépendante sur la situation qui prévaut à Hong Kong.

Réagissant à cette demande, le gouvernement de la RAS de Hong Kong n’a pas tardé à publier, le 1er janvier, une déclaration fustigeant les mensonges contenus dans cette lettre, dévoilant par la même occasion l’intention de certains politiciens de prendre Hong Kong pour une pièce d’échecs qui leur permettrait d’atteindre leurs objectifs personnels.

Quels sont leurs objectifs? Quiconque a la conscience doit parfaitement le savoir : plonger Hong Kong dans le chaos pour entraver le développement chinois, mettre la pression sur le gouvernement de la RAS de Hong Kong pour intervenir dans les affaires intérieures de la Chine, chercher à manipuler ceux qui ne comprennent pas la vérité en vue d’exercer davantage de soi-disant «pression internationale» sur la Chine.

En fait, toutes les accusations contenues dans cette lettre sont aussi fausses que calomnieuses. Par exemple, la lettre a «exprimé une sérieuse préoccupation au sujet des violences commises par les policiers hongkongais pendant la fête de Noël». Alors que la réalité est que: pendant la fête de nativité, des émeutiers jetaient des vases et des balles de peinture en haut, saccageant des centres commerciaux, harcelant des passagers, perturbant aussi des activités commerciales.

Ces politiciens étrangers ont refusé de voir ces crimes. Ils ont, bien au contraire, accusé les éléments de la police hongkongaise qui, depuis le début des manifestations, n’ont enfreint aucune règle, exécutant leur mission conformément aux lois en vigueur.

Aucun pays ne peut tolérer la violence. On se souvient qu’en 2011, durant le mouvement «Occupy Wall Street», les policiers américains ont fait usage de gaz lacrymogène et des tirs des balles en caoutchouc. La même année, lors des émeutes qui ont éclaté à Londres et dans d’autres villes, la police britannique a dispersé des manifestants à l’aide des canons à eau.

Aussi curieux que cela puisse paraître, devant les émeutes similaires à Hong Kong, ces politiciens sont devenus volontairement aveugles. Cette attitude étonnante de deux poids, deux mesures envoie un signal extrêmement dangereux qui risque, si l’on n’y prend garde, de menacer la paix et la stabilité du monde.

Ces politiciens étrangers attaquent également, sans aucun fondement, la liberté et l’état de droit à Hong Kong. Depuis le retour de Hong Kong au sein de la mère-patrie, les Hongkongais jouissent des droits et de la liberté sans précédent en vertu de la loi. Le classement mondial sur l’index de l’état de droit de Hong Kong est passé de la soixantième place en 1996, à 16ème en 2018, niveau supérieur à celui des Etats-Unis.

Ces politiciens ont demandé, sans vergogne, «l’établissement par la communauté internationale d’un mécanisme d’enquête indépendante» sur l’application de la loi des policiers hongkongais, et ont menacé de sanctionner les fonctionnaires hongkongais. Il convient de préciser que Hong Kong appartient à la Chine, et qu’aucune quelconque force extérieure n’a qualité à enquêter les affaires intérieures chinoises.

Il sied de rappeler que depuis le retour de Hong Kong au sein de la mère-patrie il y a 22 ans, la RAS de Hong Kong, grâce à la politique «un pays, deux système», a connu un développement remarquable. Dans son message de vœux du nouvel an 2020, le président chinois Xi Jinping a évoqué la situation à Hong Kong et a émis le vœu de voir cette région administrative spéciale se porter bien. C’est aussi le souhait de tous les 1,4 milliards de Chinois. Ces politiciens, à la recherche des intérêts personnels, doivent mieux percevoir la situation et se dire que la Chine est capable de sauvegarder la prospérité et la stabilité à Hong Kong. Hong Kong n’est pas, et ne sera jamais une pièce d’échecs pour eux.

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