Commentaire : La Chine œuvre en faveur de la réduction des « déficits » mondiaux

Dans son livre intitulé « The World Is Flat », l’écrivain américain Thomas Friedman décrit les changements spectaculaires que le processus de mondialisation a apportés dans la vie des populations. Au cours de l’année 2019, le monde a été confronté aux défis des quatre « déficits » liés à la gouvernance, à la confiance, à la paix et au développement.A cet égard, Friedman a déclaré dans une interview, en octobre dernier, que pour la mondialisation, il n’y a pas de distinction entre la bonne version et la mauvaise version, mais le plus important consiste à savoir comment la contrôler. Friedman, qui s’est rendu à maintes reprises en Chine au cours des trente dernières années, s’est dit profondément impressionné par la Chine.

En tant que deuxième économie du monde, les efforts de la Chine pour maintenir la mondialisation économique et réduire les quatre « déficits » du monde en 2019 ont également impressionné le monde.

En 2019, les menaces sécuritaires non traditionnelles telles que le changement climatique, la cybersécurité et la crise des réfugiés continuent de se propager. Dans ce contexte, le concept de gouvernance mondiale de « consultation, synergie et partage » préconisé par la Chine s’avère un remède infaillible au « déficit de gouvernance ». En 2019, la Chine a réaffirmé son engagement à maintenir un système international centré sur les Nations unies par le biais d’un certain nombre de plateformes de coopération internationale, notamment le sommet du G20 et le sommet des BRICS. Elle s’est efforcée de mettre en place un système de gouvernance mondiale plus juste et plus rationnel. A la quatrième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois, il a été clairement déclaré que la Chine participerait activement à la réforme et à la construction du système de gouvernance mondiale. Un vœu qui laisse entendre que la Chine est résolument engagée en faveur du maintien de la paix et de la stabilité mondiale, ainsi que de la promotion du développement commun.　

En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine a participé en 2019 au processus de règlement de presque tous les dossiers brûlants internationaux et régionaux, en jouant un rôle constructif sur plusieurs dossiers, dont la dénucléarisation de la péninsule coréenne, l’Afghanistan, la Syrie.　

En tant que représentante importante des économies émergentes, la Chine préconise de maintenir l’équité et l’inclusivité, de créer un modèle de développement équilibré et bénéfique à tous les peuples du monde, une manière de partager les fruits de la mondialisation économique avec tout le monde. Il est évident que cela correspond à la réalité et aux intérêts communs de la communauté internationale. A la lumière de ce concept, la Chine a continué de promouvoir la construction de « la Ceinture et la Route » en 2019 pour fournir davantage des biens publics de haute qualité à la communauté internationale; la Chine a organisé sa 2e édition de l’Exposition internationale d’Importation(CIIE) dans le but d’offrir de nouvelles opportunités aux fabricants du reste du monde. Par ailleurs, la Chine a réalisé un développement vigoureux dans l’e-commerce, l’intelligence artificielle, le Big Data et la blockchain. Cela constitue une nouvelle exploration et une nouvelle pratique pour combler le déficit de développement.

Lors du vote des caractères chinois qui décrivent le mieux la situation internationale en 2019, les Chinois ont choisi le caractère « Nan » qui signifie « difficile ». Malgré la présence des problèmes épineux constamment observés dans les relations bilatérales et multilatérales, les Chinois continueront à déployer des efforts pour réaliser un nouveau développement en surmontant épreuves et difficultés, afin d’ajouter plus de certitude dans ce monde plein de variables.