Commentaire : contribution des propositions chinoises pour combler le déficit de la gouvernance mondiale

Des personnalités des milieux politique, scientifique et d’affaires de plus 20 pays se sont réunies à Beijing pour participer au séminaire international «la Chine et le monde dans une nouvelle ère» dont les travaux ont eu lieu le 16 décembre dans la capitale chinoise. Les échanges ont tourné autour des sujets tels que «la signification à l’échelle mondiale du développement de la Chine», «la communauté de destin pour l’humanité et l’avenir de la gouvernance mondiale». Dans un contexte international marqué par un courant anti-mondialisation notamment la montée de l’unilatéralisme et du protectionnisme, les participants au séminaire ont saisi l’occasion pour saluer les efforts déployés par la Chine dans le cadre de son ferme soutien au multilatéralisme et des solutions qu’elle propose aux problèmes rencontrés dans la gouvernance mondiale.

Dans le monde aujourd'hui, tous les Etats, qui sont étroitement liés, dépendent aujourd’hui les uns des autres à un niveau sans précédent. S’agissant du commerce international par exemple, le volume commercial global des membres de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) représente 98% de celui du monde entier, ce qui mets en evidence le rôle de l’OMC dans la libéralisation et la facilitation des échanges commerciaux et des investissements dans le monde. C’est pour cette raison que le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo, avait prédit la crise au niveau de l’économie mondiale au cas où le mécanisme d’échanges multilatéral serait perturbé. Il avait précisément tablé sur une baisse de 2.4% du taux de croissance économique mondiale et la disparition de 60% des échanges commerciaux globaux.

Cependant, devant ce danger qui guette l’économie mondiale, certains pays recourent à l’unilatéralisme et au protectionnisme en vue de maximiser leurs propres intérêts. Des pratiques qui perturbent gravement le système de gouvernance mondiale et le mécanisme multilatéral. La Chine endosse ses responsabilités en tant que grand pays. Soutenant le multilatéralisme et le libre échange commercial, la China a pris l’initiative de construire une communauté de destin pour l’humanité, et promu le mécanisme de gouvernance mondiale vers une orientation plus juste et raisonnable.

La mise en œuvre commune avec des pays concernés de «la Ceinture et la Route» est une contribution concrète de la Chine, initiative basée sur les principes dits de «concertation, synergie et partage», dans la promotion du multilatéralisme et la coopération internationale. Le vice-président supérieur du groupe suisse ABB, Theodor Swedjemark, qui participait à ce séminaire, a souligné que son groupe avait mené des coopérations avec plus de 400 entreprises chinoises dans plus de 70 pays le long de «la Ceinture et la Route». Selon un rapport publié par la Banque mondiale, l’initiative «la Ceinture et la Route» permettra à environ 7,6 millions de personnes de sortir de la pauvreté extrême. Environ 32 millions de personnes devraient aussi sortir de la pauvreté moyenne toujours grâce à l’initiative «la Ceinture et la Route», fait savoir le même rapport. En même temps, ce projet permettra une croissance commerciale de 2,8% à 9,7% pour les pays participants, une croissance commerciale mondiale de 1,7% à 6,2%, et une augmentation des revenus de 0,7% à 2,9% dans le monde entier. Ces chiffrent éloquents prouvent que l’initiative «la Ceinture et la Route» est une plateforme offerte à tous les participants, afin de profiter de leurs atouts respectifs et de réaliser de bénéfice mutuel.