Commentaire : Le rapport des Nations unies fait honte au soi-disant défenseur des droits de l’homme

L’humanité entière célèbre le 10 décembre de chaque Journée mondiale des droits de l’homme. Et à l’occasion, les Nations unies publient un rapport sur la situation des droits de l’homme. Mais celui publié récemment sur la situation des droits de l’homme aux Etats-Unis, a fait honte à ce pays, soi-disant défenseur des droits de l’homme. Ce document a dénombré de nombreux cas d’enfants immigrants, victimes de détention illégale de la part des Etats-Unis, violant gravement les droits de l’homme. Tous ces nouveaux exemples reflètent d’abord la détérioration continuelle de la situation des droits de l’homme dans ce pays, et affichent à la vue de tous, le comportement hypocrite de certains politiciens américains qui s’ingèrent dans les affaires intérieures d'autres pays, en arborant l’enseigne des droits de l’homme.

C’est depuis avril 2018 que le gouvernement américain, dans le cadre de l’application de sa politique d’immigration « zéro tolérance », sépare les parents immigrants illégaux de leurs enfants. L’opération se fait à l’aide des forces de l’ordre. Ensuite, les enfants restent détenus loin de leurs parents. Ce rapport d’enquête qui vient d’être publié par les Nations unies a confirmé l’existence de cette pratique, en affirmant qu’ils y a plus de 100 000 enfants immigrants illégaux détenus aux Etats-Unis. Les médias américains font état d’au moins 5 enfants qui ont trouvé la mort en détention, depuis décembre dernier.

L’opinion publique internationale a unanimement condamné cette pratique honteuse. Michelle Bachelet, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a, dans sa déclaration de juillet dernier, tiré la sonnette d’alarme, indiquant que les enfants immigrants détenus aux Etats-Unis étaient victimes de traitements « cruels, inhumains et humiliants ». Pour Anne Longfield, la Commissaire des enfants pour l’Angleterre, séparer les enfants de leurs parents « est cruel et douloureux, et causera des dommages sentimentaux à long terme ».

Ignorant ses propres méfaits notoires concernant les droits de l’homme, les Etats-Unis qui se présentent en donneur de leçon en matière de droits de l’homme, ont créé des tragédies humanitaires incalculables en Afghanistan, en Irak et en Syrie, tout en prônant à tout vent que « les droits de l’homme passent avant la souveraineté ».

Récemment, la partie américaine a recouru à ses anciens expédients. Il y a quelques jours, la partie américaine a adopté le soi-disant projet de loi sur la politique des droits de l’homme des Ouïghours 2019. Ce document calomnie délibérément les efforts déployés par la Chine en matière de lutte contre le terrorisme et la radicalisation, en attaquant perfidement les politiques du gouvernement chinois sur le Xinjiang. Mais ce mensonge a été percé à jour par la communauté internationale. Selon Mansour Abo Alazzm, rédacteur en chef exécutif du journal égyptien « Al Ahram », le Xinjiang se trouve dans une période de stabilité, de prospérité et de développement. Le fait que les Etats-Unis interviennent dans les affaires intérieures chinoises sous prétexte de la question des droits de l’homme au Xinjiang a des desseins inavoués. China Global Television Network (CGTN) a récemment diffusé deux documentaires en version anglaise sur la lutte contre le terrorisme dans le Xinjiang. Ces documentaires publient pour la première fois les images originales de violentes attaques terroristes dont on parle beaucoup actuellement en Chine et à l’étranger.

Promouvoir et assurer les droits de l’homme constituent une aspiration et un idéal communs de l'humanité. Le fait que les Etats-Unis pratiquent un jeu à double critère, politisent la question des droits de l’homme pour intervenir dans les affaires intérieures des autres, va à l’encontre de la conception des valeurs, et fait de ce pays de jour en jour le « trouble maker » de la cause internationale des droits de l’homme.