Les relations sino-françaises à travers la bande dessinée
La bande dessinée est en effet un monde en miniature qui peut aussi servir de cadre d’expression des échanges culturels entre la Chine et la France. De nos jours, il existe une abondante présentation et publication des albums chinois-français.
Notre invité du jour, s’appelle Laetitia Rapuzzi, une Française qui fait des recherches sur la bande dessinée et les relations sino-françaises retracées dans la BD. Elle nous aborde cette liaison d’échanges entre les deux pays tissée depuis des lustres.
Laetitia Rapuzzi est actuellement doctorante, elle fait des recherches à Beijing sur la bande dessinée chinoise, afin de finir sa thèse. Elle a, lors d’une interview accordée à Radio Chine Internationale, mis en lumière des échanges sino-français à travers la BD. Parmi plus de 600 collections de la bande dessinées et périodiques humoristiques chinoises de Leatitia, les auteurs français sont souvent présentés au public chinois. La BD chinoise, dont la présence en France remonte au début des années 2000, a déjà gagné une certaine de notoriété auprès des lecteurs français.
Laetitia Rapuzzi rencontre le monde du manhua (la bande dessinée en chinois) dans le cadre d’un cours de littérature chinoise qu’elle avait appris à l’Université de Lyon 3 pendant qu’elle faisait ses recherches en Master sur les Etudes chinoises. De sa lecture du roman graphique « Une vie chinoise » (《从小李到老李》), co-réalisé par Li Kunwu et Philippe Ôtié, naquit l’idée d’une étude, dont le mémoire de Master rédigé sur les relations Franco-chinoises dans la bande dessinée de 1900 à 2016, rédigé en 2016, en est l’aboutissement.
Depuis 2017, elle vit à Beijing et prépare une thèse de doctorat sur les matérialités de la bande dessinée chinoise contemporaine. Et ses recherches dans l’univers graphique lui a également permis d’avoir un aperçu sur l’évolution de la bande dessinée en Chine.