Beaucoup de Français ont connu le Tibet à travers les médias et des œuvres littéraires français. Mais, les informations relatives au Tibet données par des médias qui avaient souvent des préjugés, de sorte que le public français ait des malentendus sur le Tibet. Une délégation de tibétologues de Chine, en visite en France, a eu le 23 mai, au soir, un échange de vues avec des personnalités des divers milieux de France, cherchant à faire disparaître les malentendus à travers la communication. Nous vous invitons à écouter un reportage en provenance de Paris réalisé par He Bing et Wu Xinxin.
Parmi les participants français à cette rencontre figuraient sénateurs, chercheurs, écrivains, journalistes, soit, ils se sont rendus au Tibet et sont bien informés sur le Tibet, soit, ils ignorent cette région mais aspirent à la connaître. Ils souhaitaient tous trouver un meilleur moyen pour connaître un vrai Tibet au lieu de se faire guider par des préjugés des médias occidentaux.
M. Pierre Picquart qui est un chercheur en géopolitique de Chine connaît parfaitement la Chine. Il a des mots à dire sur les préjugés des médias français, voire de tout l'accident sur la Chine. Il a dit que depuis des années, il s'était rendu compte profondément des différences entre une Chine décrite à travers la propagande occidentale et ce qu'il connaît sur la société chinoise. Pour faire connaître la Chine au public français de manière objective, il a publié des œuvres et participé constamment au débat télévisé. En revanche, il est indigné d'être incapable d'exprimer objectivement ses points de vue.
Nous l'écoutons : « A tel point que vous parlez du Tibet d'une façon honnête, même vous parlez de la Chine, peut-être pas de l'économie, mais de la société. C'est qu'en fait, très très vite poltiquement vous consider incorrect. Actuellement, lorsqu'on parle de la Chine, il est difficile de s'exprimer en France ou de pouvoir s'exprimer avec sa vision des choses. »
Mme. Marie-Claude Van Steenbrugghe, présidente de l'Association de coopération sino-française qui a fait des recherches sur l'économe pendant des années a estimé qu'en France et dans d'autres pays, il existe bel et bien des fausses informations sur le Tibet. Au sujet d'un grand nombre de projets sur l'aide au Tibet avancés par le gouvernement central chinois, les médias français ont fait semblant de les ignorer. Par conséquent, le public français n'en est pas bien renseigné. Marie Claude Van Steenbrugghe : « Il y a des sommes absolument considérables qui sont données pour améliorer les services scolaires, la médecine, pour essayer d'améliorer les conditions de vie des Tibétains en Chine. Déjà, il y a beaucoup plus d'informations, mais cette information là ne circule pas du tout, mais elle frapperait davantage l'état d'esprit français. Une réunion comme celle-ci a vraiment la mérite d'exister. Je trouve qu'elle devrait être largement diffusé auprès de différentes instances. »
M. Jaques Guyard, ancien ministre de l'enseignement et parlementaire, a indiqué que les informations émises par les médias français étaient provenues surtout d'un petit nombre de Tibétain exilés à l'étranger. Il a exprimé son souhait d'entendre des Tibétains vivant au Tibet. Il a dit :
« Nous avons besoin vraisemblablement d'entendre des Tibétains vivant au Tibet dire ce qu'ils pensent de la situation locale. Quand même 95% de Tibétains sont encore au Tibet. C'est peut-être eux qui ont plus à nous parler de cette région. »