Face au changement climatique, les hommes constituent une vraie communauté de destin. Afin d'améliorer les compétences pour lutter contre le changement climatique et de faire progresser la coopération internationale entre les pays concernés de l'initiative « une ceinture et une route » en la matière, le département chargé de la lutte contre le changement climatique relevant de la Commission nationale du développement et de la réforme a organisé cette année pour la premier fois une formation sur le climat destinée aux pays concernés.
Cette formation a vu la participation de fonctionnaires et d'experts dans le domaine du changement climatique venant de 18 pays concernés, tel que les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, le Pakistan, les Philippines et la Géorgie. « Les programmes de cette formation sont pragmatiques et efficaces », nous explique Tian Chengchuan, inspecteur adjoint du département chargé de la lutte contre le changement climatique relevant de la Commission nationale du développement et de la réforme
« Cette formation attache de l'importance aux échanges des politiques liés à la lutte contre le changement climatique. Nous allons interpréter les conceptions liées à l'initative « une Ceinture et une Route » et à la civilisation écologique. On va également présenter les politiques de la Chine pour relever les défis climatiques, ainsi que son dévelppement en matière d'énergies renouvelables. En même temps, les participants seront invités à visiter certaines entreprises chinoises célèbres. Par exemple, à Hangzhou, ils auront l'occasion de dialoguer avec des chercheurs scientifiques d'entreprises locales. Cette formation nous permet non seulement de réaliser une communication entre différents peuples, mais également de découvrir davantage d'occasions de coopéatrions internationales, car ce n'est pas simplement un cercle d'amis de la Chine, mais aussi un cercle d'amis commun pour tous les pays concernés de l'initiative « une ceinture et une route ».
Lambino vient des Philippines. Il est secrétaire assistant au ministère des énergies. Selon lui, les conditions géographiques des Philippines sont relativement fragiles. Comme certains pays, ils sont souvent influencés par les phénomènes El Nino et La Nina. C'est pourquoi, il propose de travailler ensemble pour faire face au changement climatique. Ecoutons Lambino :
« Les efforts d'un seul pays ne pourront certainement pas suffire pour lutter contre le changement climatique. Face à ce contexte, nous devons apprendre l'un de l'autre .Je pense que cette formation est une étape pragmatique dans la lutte contre le changement climatique à l'échelle planétaire. »
Actuellement, la Chine se fixe pour objectif de réduire de 18 % les émissions de CO2 par unité de PIB en 2020 par rapport à celles noté en 2016. Si cet objectif pouvait être atteint, cela signifierait que la Chine dépassera son objectif de réduction de 40 à 45% des émissions de CO2 par unité de PIB en 2020 par rapport à celles de 2005. « La Chine voudrait non seulement renforcer les échangers et partager ses expériences et connaissances avec d'autres pays en voie de développement dans la lutte contre le changement climatique, mais également leur accorder une aide en la matière dans la mesure de ses possibilités. « la coopération sud-sud » est un important moyen pour la Chine de renforcer ses coopérations avec la plupart des pays en voie de développement », a souligné Tian Chengchuan, inspecteur adjoint du département chargé de la luttre contre le changement climatique relevant de la Commission nationale du développement et de la réforme :
« La Chine est en train de préparer activement le Fonds pour la coopération Sud-Sud sur le climat. Elle va par ailleurs établir 10 zones pilotes à basse consommation carbonique dans les pays en voie de développement. Environs 100 projets pour mieux s'adapter au changement climatique y seront également mis en application. La Chine va donner en trois ans des formations à 1 000 participants spécialement venu des pays en voie de développement. »
Selon des statistiques, depuis 2011, la Chine a déjà accordé au total plus de 70 millions de yuans pour la coopération Sud-Sud sur le climat. En plus de l'aide matérielle directe, la Chine a organisé plus de 20 phases de stages en la matière, lors desquelles plus de 1 000 officiers et techniciens venant de 120 pays de cinq contients, ont été formés. La Chine a aussi fait un don de 6 millions de dollards à l'Organisation des Nations Unies, pour soutenir le travail du sécrétaie général de l'ONU dans la coopération Sud-Sud sur le climat.