Depuis le début de cette année, ont eu lieu des immolations par le feu dans la région tibétaine du Sichuan. Tout en suscitant une grande surprise et une vive émotion, ces événements ont aussi lancé un défi à la bonne conscience et à la morale. La vérité a été découverte à l'issue d'une enquête menée par la police, selon laquelle ces incidents d'immolation ont été prémédités par la clique du Dalaï Lama à l'étranger, des personnes organisant la mise en oeuvre de l'opération et transmettant celle-ci au-delà de la frontière. Ceci, dans le but de sensibiliser l'opinion publique et de réaliser la prétendue « indépendance du Tibet ».
Le service de la sécurité publique de la province du Sichuan a découvert le secret de ces immolations par le feu, et saisi deux suspects importants, dont LuorangGongqiu. Celui-ci diffusait souvent des allégations telles que « L'immolation ne contrevient pas aux règlements religieux » et « Ceux qui exécutent l'immolation sont des héros » en comptant sur son identité et sur son influence dans le monastère. Il a même prétendu qu'il pourrait aider ces gens à se faire connaître à l'étranger. Pour créer ces incidents d'immolation, il a demandé à son neveu de travailler avec lui pour inciter des hommes à l'immolation ou les contraindre à la pratiquer.
Jueba, qui est un pasteur de 19 ans, s'est immolé à Aba sous les incitations continuelles de Luorang Gongqiu et Luorang Cairang. Notre correspondant l'a interviewé. À la question : pourquoi choisir Juéba, sa réponse est surprenante :
« Mon beau-père est le frère de son père. Jueba est un mauvais élément, il ne m'écoutait pas et il fumait et buvait, les gens ne l'aimaient pas. »
Étant informés des incidents sur l'immolation, le Dalaï Lama et des organisateurs ont réagi très rapidement de manière absolue. Le Dalaï Lama a émis des propos, à maintes reprises, visant à apprécier le motif de ces agissements et à exalter le courage de ceux qui ont pratiqué l'immolation. D'après l'aveu de Luorang Gongqiu, il a agi selon les instigations de Duo An et Sanmudan, qui font partie du « groupe de liaison de la presse ».
Luorang Gongqiu : « C'est Duo An et Sanmudan qui m'ont demandé d'accomplir la tâche de fournir plus d'informations détaillées sur les hommes immolés, pour qu'ils puissent en faire de la propagande. C'était eux qui m'ont incité à agir ; sans eux, je n'aurais pas fait ça. »
Pour réaliser leur dessein politique, la clique du Dalaï Lama a forcé ces jeunes à pratiquer l'immolation par le feu, un acte décevant l'attente de leurs parents et négligeant leur propre vie. L'action de s'immoler par le feu a causé une énorme douleur à leurs familles. Kobi, l'un des parents, a confié à notre correspondant :
« Personne parmi les parents ne veut voir son propre enfant s'immoler. Je ne les comprends pas. Les parents ne l'ont pas mis dans l'embarras, ils mangent à leur faim, ils s'habillent chaudement. Pourquoi ont-ils fait ça ? »
Le jeune homme, Suolang Mucuo, 16 ans, a vraiment de la chance. Comme il a été soigné à temps, il a échappé à la mort. Mais cet événement douloureux est toujours un cauchemar pour cet adolescent. Il a dit :
« Dans le futur, je n'écouterai jamais personne qui m'inciterait à m'immoler par le feu. Au moment de l'immolation, je n'avais pas peur, et maintenant, quand je m'en souviens, c'est comme si une lance piquait mon cœur. Je regrette beaucoup. »
Luorang Cairang, qui avait incité des hommes à s'immoler, a exprimé son grand regret. Il a dit que sa famille est pauvre. Vu la position de son oncle Luorang Gongqiu dans le temple, il l'avait aidé à faire quelque chose pour pouvoir lui emprunter de l'argent. Il a continué :
« Je n'ai jamais pensé que ceux qui se sont immolés sont des héros, ils ne le sont vraiment pas. Je pense maintenant qu'ils sont trop bêtes. Si j'avais su que la fourniture de ces informations à Luorang Gongqiu enfreignait la loi, je ne l'aurais jamais fait. Le gouvernement nous a bien traités en nous distribuant des subventions et en nous aidant à rénover notre maison. Je sais maintenant que j'avais tort. »
Des incidents d'immolation successifs ont suscité les inquiétudes et les préoccupations du milieu du bouddhisme tibétain. Tout le monde sait que le bouddhisme se prononce pour la miséricorde et interdit de tuer ; le bouddhisme tibétain a une bonne tradition dans ce domaine. Le comportement de Luorang Gongqiu va à l'encontre du principe capital bouddhique, pire encore le foule au pied arbitrairement. Le temple Changlie se situe dans le mont Changlie, à Ma erkang, chef-lieu d'Aba, dans le Sichuan, et abrite des moines supérieurs importants. Le moine Caiwant du temple a dit :
« Dans les préceptes de Bouddha, s'immoler par le feu est un très mauvais comportement. Votre corps n'appartient qu'à vous-même, il est offert par vos parents. Vous devez le protéger. Tuer la vie est le plus grave crime, le premier précepte est d'interdire de tuer la vie. »