Aux Etats-Unis, les familles noires sont depuis longtemps confrontées à des taux de mortalité maternelle plus élevés que la moyenne, d'autant plus que ce groupe démographique a du mal à trouver des défenseurs pour répondre à leurs besoins et préoccupations spécifiques en matière d'accouchement, a rapporté un média américain.

Les Etats-Unis ont le taux de mortalité maternelle le plus élevé du monde développé, et les femmes noires sont les plus touchées, étant trois fois plus susceptibles de mourir d'un problème lié à la grossesse que les femmes blanches, selon le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des Etats-Unis.

Par rapport à d'autres régions des Etats-Unis, accoucher à Washington D.C. est notoirement dangereux pour les Noirs, selon un article du Washington Post.

En 2018, une étude a montré qu'en moyenne, 41 personnes mourraient sur 100.000 accouchements à Washington D.C., soit environ le double du taux national. L'année dernière, un groupe de travail créé par le D.C. Council pour étudier ce problème a découvert que 90 % de ces décès concernaient des Noirs, selon le journal.

Lorsque personne n'est présent pour les défendre dans la salle d'accouchement, les futurs parents peuvent être soumis à des soins de qualité inférieure en raison d'idées fausses sur leur physiologie, avec par exemple le préjugé selon lequel les Noirs souffrent d'hypertension artérielle. De telles hypothèses peuvent amener les prestataires de soins à déclencher l'accouchement plus tôt que chez d'autres parturientes, selon le journal.