La chercheuse australienne Maureen A Huebel, qui compte près de 3 500 abonnés sur Twitter, a récemment été assiégée par de nombreux comptes anti-chinois et même accusée d'être une "propagandiste", un "faux compte élaboré" et un "robot", car elle veut connaître la situation réelle au Xinjiang.
Huebel a accepté une interview de News.com.au à ce sujet. Dans le reportage publié le 9 mars, Huebel a souligné l'authenticité de son identité et a nié avoir reçu une compensation du gouvernement chinois ou avoir eu un quelconque lien avec le gouvernement chinois.
Elle a déclaré qu'elle ne se souciait pas des calomnies sans fondement sur Twitter. "Je m'en fiche. Je serais morte il y a longtemps si je m'étais énervée parce que quelqu'un m'avait traitée de bot chinois sur Twitter. Nous avons beaucoup de propagande anti-chinoise qui n'est pas vraie et qui ne nous sert pas. Cela pourrait servir les oligarques, cela pourrait servir le complexe militaro-industriel et leurs profits.
Elle a également déclaré qu'elle visiterait le Xinjiang l'année prochaine avec son mari Robert, sa fille parlant le chinois et son ami Jerry Gray qui vit en Chine depuis de nombreuses années. Le 15 mars, elle a révélé sur Twitter que son plan initial était de parler aux habitants locaux et de poser des questions à tous les responsables gouvernementaux qui accepteraient les rencontres.
