​Commentaire : "La démocratie à l'américaine" a empoisonné plus que l'Irak
CRI 2023-03-23 14:08:35

"Le chaos de l'après-guerre prouve que la guerre en Irak était une erreur et un désastre dès le début", a soutenu un commentaire de l'Atlantic Weekly, publié sur son site web le 20 mars dernier. Il y a deux jours, des centaines de pacifistes ont organisé un rassemblement près de la Maison Blanche, en scandant des phrases telles que : "Dites non aux guerres sans fin", "Arrêtez de financer la guerre" et "Construisez des écoles au lieu de fabriquer des bombes".  Ces manifestants ont exhorté le gouvernement américain à repenser la guerre en Irak et à arrêter la "machine de guerre".

Le 20 mars 2003, les États-Unis, avec leurs alliés occidentaux, ont envahi l'Irak sous prétexte que le pays arabe possédait des armes de destruction massive.  Cette incursion a fait plus de 200.000 morts civils et plus de 9 millions de déplacés. Vingt ans plus tard, les États-Unis ne peuvent pas toujours fournir de preuves concrètes pour justifier la guerre. Et l'Irak, ancienne civilisation ravagée par la guerre, est devenue une vitrine des méfaits de la "démocratie à l'américaine".

À l'occasion du 20e anniversaire de la guerre en Irak, le ministère chinois des affaires étrangères a publié un rapport intitulé « La démocratie aux États-Unis en 2022 ».  Cette étude révèle les troubles démocratiques internes aux États-Unis, ainsi que le chaos et les désastres qu'ils ont causés dans le monde en vendant et imposant « la démocratie ».  Le rapport permet de ce fait au monde de mieux comprendre la véritable nature de la "démocratie à l'américaine".

Le rapport souligne que les États-Unis d'aujourd'hui sont confrontés à une polarisation politique croissante entre les deux partis, une politique de l'argent de plus en plus importante, une liberté d'expression seulement en théorie, un système judiciaire ignorant la volonté populaire, et une population de plus en plus désabusée à l'égard de la "démocratie à l'américaine".

Selon un sondage du Pew Research Center, 65 % des Américains estiment que la démocratie de leur pays a besoin de réformes majeures, alors que 57 % des personnes interrogées pensent que les États-Unis ne sont plus un modèle de démocratie. Pourtant, malgré ses propres problèmes, les États-Unis se présentent toujours comme un professeur de démocratie, utilisant les trois cartes de la guerre, des sanctions et du récit "démocratie contre autoritarisme", pour réprimer d'autres pays et rechercher des avantages, en déstabilisant le monde.  Tel est le modèle de fonctionnement de la "machine de guerre" américaine, qui détruit un pays, ruine l'avenir de plusieurs générations et finit par le laisser derrière elle.

En 240 ans d'histoire des États-Unis, seules 16 années se sont déroulées sans guerre. Depuis 2001, les guerres et les opérations militaires menées par les États-Unis au nom de la lutte contre le terrorisme ont causé la mort de plus de 900.000 personnes, dont environ 335.000 civils, sans compter les millions de blessés et les dizaines de millions de personnes déplacées. Dans le cas de l'Irak, par exemple, les données de la Banque mondiale et de l'Organisation internationale du Travail montrent que le taux de chômage des jeunes Irakiens dépasse aujourd'hui le tiers et qu'un quart d’Irakiens vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Pourquoi les États-Unis sont-ils si belliqueux ? Le vice-président américain Kamala Harris donne sa réponse : "depuis de nombreuses années, des générations d'Américains se battent pour le pétrole". Dans une récente interview accordée à China Media Group, l'ancien Premier ministre du gouvernement intérimaire irakien, Iyad Allaoui, a fait remarquer que la soi-disant "démocratie à l'américaine" en Irak sert les intérêts américains plutôt que ceux des Irakiens.

Dans le même temps, les États-Unis ont souvent brandi le bâton des sanctions. Au cours des dernières décennies, ils ont imposé des sanctions unilatérales et des juridictions de longue portée à des pays tels que le Cuba, la Syrie et le Zimbabwe.  Ils ont exercé également des pressions extrêmes sur la Corée du Nord, l'Iran et le Venezuela, tout en gelant les avoirs de la banque centrale afghane. Afin de sauvegarder leurs propres intérêts, les États-Unis ont utilisé des sanctions unilatérales pour faire souffrir beaucoup de pays.  L'hégémonie, la domination et l'intimidation sont devenues les véritables étiquettes de la "démocratie à l'américaine".

En outre, les États-Unis ont concocté le faux récit de la "démocratie contre l'autoritarisme" pour dissimuler le véritable objectif de sa guerre. De l'invasion de l'Irak à leur implication dans les conflits en Libye et en Syrie, l'envie des États-Unis d'exporter la "démocratie à l'américaine" vers le monde extérieur a été très forte, divisant même artificiellement la communauté internationale en soi-disant "camp démocratique et non démocratique".

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré récemment qu'en 2023, « nous avons plus que jamais besoin de paix. »  Il est clair pour tout le monde que la paix mondiale ne peut être atteinte que si les États-Unis cessent de s'ingérer dans les affaires intérieures des autres pays et de créer des confrontations et des divisions au nom de la "démocratie". Ce dont le monde a besoin, c'est de promouvoir une véritable démocratie et de travailler ensemble à la démocratisation des relations internationales.

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