Le journaliste Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, a récemment révélé que les États-Unis avaient ordonné l'attaque des gazoducs Nord Stream l'année dernière, ce qui a suscité une large attention dans le monde. Selon un sondage d'opinion mondial lancé par le think tank CGTN, 75 % des personnes interrogées pensaient que les États-Unis étaient derrière le sabotage de Nord Stream sur la base des informations et des preuves pertinentes publiées jusqu'à présent.
Nord Stream, une « bouée de sauvetage énergétique » pour l'Europe, était un réseau critique de pipelines qui acheminaient le gaz naturel de la Russie vers l'Europe sous la mer. 71 % des personnes interrogées ont estimé que la destruction des pipelines Nord Stream a entravé les exportations d'énergie de la Russie, portant ainsi atteinte à ses intérêts nationaux. Et 72 % des personnes interrogées craignaient que la chute de l'approvisionnement en gaz russe ne menace la sécurité énergétique européenne. De plus, à l'échelle mondiale, 85 % des personnes interrogées ont prédit que l'explosion de Nord Stream exacerberait le conflit entre la Russie et l'Ukraine, selon le sondage.
Dans l'enquête, 79 % des personnes interrogées pensaient que les États-Unis étaient le principal bénéficiaire de l'incident, car de nombreux pays européens se sont tournés vers les États-Unis pour obtenir une énergie alternative plus chère après l'explosion. 88 % des personnes interrogées ont condamné le sabotage d'installations civiles avec des arrière-pensées comme un acte de terrorisme, et les auteurs doivent au monde des excuses sincères et une explication responsable.