En Syrie frappée par les séismes où les opérations de secours de l'ONU entraient dans une phase humanitaire, l'urgence est désormais de couvrir les besoins tels que les abris, la nourriture et la scolarisation, selon un haut responsable onusien.

Le plan actuel consistait à couvrir trois mois de besoins humanitaires en Syrie, a précisé lundi dans la ville syrienne d'Alep (nord) le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, à l'issue d'une visite des sites endommagés par les tremblements de terre du 6 février.

Concernant la situation dans les zones tenues par les rebelles dans la province d'Idlib (nord-ouest), M. Griffiths a indiqué que les Nations Unies allaient acheminer de l'aide dans cette région et que des camions de secours étaient également acheminés en provenance de la Turquie vers le nord-ouest de la Syrie.

Il a salué la réponse internationale de recherche et de sauvetage à la suite des tremblements de terre comme étant "sans précédent dans l'histoire", souhaitant voir "la même chose pour les besoins humanitaires".

Les Nations Unies ont déclaré vendredi dernier que les tremblements de terre en Syrie avaient déplacé 5,3 millions de personnes.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU a déclaré lundi que le bilan des tremblements de terre dans les zones tenues par les rebelles dans le nord-ouest de la Syrie s'élevait à 4300 morts et 7600 blessés.

Dans le même temps, le ministère syrien de la Santé a estimé que les tremblements de terre avaient tué 1414 personnes et en avaient blessé 2349 autres dans les zones contrôlées par le gouvernement.