Les autorités palestiniennes ont rejeté et condamné dimanche la décision du gouvernement israélien de légaliser neuf avant-postes de colonies israéliennes, qui avaient été récemment construits en Cisjordanie.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Rudeineh, a déclaré que "la décision d'aujourd'hui du gouvernement israélien de légaliser neuf avant-postes illégaux de colonies constitue un défi aux efforts arabes et internationaux et une provocation au peuple palestinien".
"Ces mesures unilatérales sont inacceptables au regard des résolutions internationales et des accords bilatéraux signés et conduiront à plus de tension et d'escalade", a-t-il dénoncé dans un communiqué de presse envoyé aux journalistes.
Après une réunion de six heures dimanche soir, le gouvernement israélien a accepté à une écrasante majorité de reconnaître neuf avant-postes de colonies récemment installés en Cisjordanie, ont rapporté les médias israéliens.
Hussein Al-Cheikh, secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a indiqué dans un communiqué que les décisions du gouvernement israélien ne sont qu'une "guerre ouverte contre les Palestiniens".
Israël a occupé la Cisjordanie en 1967 et y a établi des dizaines de colonies, considérées comme une violation du droit international.
La question des colonies est l'aspect le plus important du conflit palestino-israélien et l'une des principales raisons de l'interruption des dernières négociations de paix directes entre les deux parties en 2014.