​Commentaire : La tentative du Japon d’introduire l’OTAN dans l’Asie-Pacifique est très dangereuse
CRI 2023-02-03 14:40:36

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’est entretenu récemment avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui était en visite au Japon.  Dans la déclaration conjointe, les deux parties ont exagéré à outrance la soi-disant "menace militaire" de la Chine. D’après Kishida Fumio, le Japon envisagera d’être régulièrement présent à des réunions du Conseil de l’Atlantique Nord, le principal organe de décision politique à l’OTAN, et participera à la coopération de défense de l’OTAN dans la région Asie-Pacifique.

Cela confirme le jugement extérieur de longue date soutenant que c’est à la recherche de leurs propres intérêts égoïstes que certaines forces au Japon intensifient leurs efforts pour coaliser avec des forces extérieures et introduire les risques de conflit et de confrontation dans l’Asie-Pacifique.

Sous l’impulsion des États-Unis, l’OTAN n’a cessé d’étendre ses tentacules dans la région Asie-Pacifique, afin de créer une "version Asie-Pacifique de l’OTAN", avec le Japon comme partenaire clé.  Le resserrement des liens entre l’OTAN et le Japon s’explique non seulement par le fait que le Japon, partisan inconditionnel des États-Unis dans la région Asie-Pacifique, soutient la soi-disant "stratégie indopacifique" des États-Unis, mais aussi parce que le Japon, ayant l’ambition de retrouver le chemin d’une puissance militaire, a besoin de tirer mutuellement profit de la coopération avec l’OTAN en matière de défense.

Après l’éruption de la crise ukrainienne au début de l’année dernière, le Japon a suivi les États-Unis en fournissant du matériel militaire à l’Ukraine et en imposant des sanctions à la Russie, ce qui a été "apprécié" par l’OTAN.  En juin 2022, le Premier ministre japonais a été invité à participer pour la première fois au sommet de l’OTAN, qui est devenu un événement symbolique de la mise à niveau de la coopération entre le Japon et l’OTAN.

Il semble que le Japon, avec une série d’actions, suive les pas des États-Unis et de l’OTAN, mais il joue en fait ses propres calculs politiques.  En janvier 2023, lorsque le Premier ministre japonais Fumio Kishida effectuait des visites dans cinq pays occidentaux, il a répandu des rumeurs et des mensonges contre la Chine.  Dans son discours prononcé aux États-Unis, Fumio Kishida a déclaré que la Chine est le principal défi auquel sont confrontés le Japon et les États-Unis.  Selon certaines analyses, en tant qu’hôte du sommet du G7 de cette année, le Japon se creuse la tête pour lancer des campagnes anti-chinoises.

Il n’est pas difficile d’apercevoir son calcul derrière cela : le Japon veut "embrouiller" son peuple pour manipuler l’opinion publique, tout en satisfaisant l’appétit des forces anti-chinoises américano-occidentales.  De cette façon, il y aura beaucoup moins de résistance pour que le Japon brise les chaînes de sa politique de sécurité et les contraintes de sa constitution pacifiste, atteignant ainsi son objectif d’accélérer l’expansion militaire et de devenir un "pays normal".

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