La Somalie, l'Union africaine et les Nations Unies ont condamné les deux explosions de voitures piégées qui ont visé samedi le bâtiment du ministère somalien de l'Education, faisant au moins neuf morts, dont des femmes et des enfants.
Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de ces attaques, mais le groupe terroriste al-Shebab, allié d'Al-Qaïda, vise fréquemment les bâtiments gouvernementaux et civils dans les lieux publics de Somalie, ainsi que les bases militaires, ont rapporté les médias locaux.
Le Premier ministre somalien Hamza Abdi Barre a désigné les combattants d'al-Shebab comme responsables, soulignant que leurs attaques ne mettront pas fin à l'engagement du gouvernement à éradiquer le terrorisme sous toutes ses formes.
Un nombre indéterminé de personnes, dont des journalistes et des policiers, figurent parmi les victimes, a déclaré Sadiq Dudishe, porte-parole de la police somalienne.
Le nombre officiel de victimes n'a pas encore été communiqué.
La Mission de transition de l'Union africaine en Somalie (ATMIS) a appelé, dans un communiqué, à des opérations militaires soutenues contre les insurgés, afin de mettre un terme à la recrudescence des attaques terroristes dans le pays.
Présentant ses condoléances aux familles des victimes, la Mission d'assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) a tweeté qu'elle "souhaite un prompt rétablissement aux blessés et se tient résolument aux côtés de tous les Somaliens contre le terrorisme".
Les explosions ont eu lieu alors que le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud et les dirigeants des Etats membres fédéraux, y compris les responsables de la sécurité, se réunissaient pour discuter des opérations offensives en cours contre les combattants d'al-Shebab.