La loi PACT du président américain Joe Biden, qui vient en aide à 3,5 millions d'anciens combattants américains exposés à des toxiques en Irak et en Afghanistan, illustre le double standard des Etats-Unis en matière de droits de l'Homme, alors que les Irakiens souffrant des mêmes maux n'ont jamais été identifiés ou reçu de compensation, déplore l'universitaire américaine Carly Krakow dans une tribune parue mercredi sur le site de la chaîne qatarie Al Jazeera.
Cette chercheuse en résidence au Centre pour les droits de l'Homme et la justice dans le monde à la faculté de droit de l'Université de New York (NYU) note que pendant l'occupation américaine de l'Irak, un grand nombre de déchets militaires tels que des munitions et des produits chimiques ont été brûlés en plein air, provoquant une grave pollution toxique en Irak qui a mis en danger la santé des habitants.