La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a conclu sa visite à Taïwan le 3 août. Au cours de son séjour à Taïwan, elle a fait de nombreuses déclarations, prétendant que "les États-Unis aient pris un engagement très fort envers Taïwan et se tiennent aux côtés de Taïwan". Elle a également publié un article dans le Washington Post, en citant la loi dite "Taiwan Relations Act" et les "Six engagements envers Taiwan", pour justifier sa visite, et niant qu'elle viole la politique américaine d'une seule Chine.

Il s'agit d'une nouvelle manifestation flagrante de la volonté des États-Unis de vider et défigurer le principe d'une seule Chine. En fait, la soi-disant "Taiwan Relations Act" et les "engagements" cités par Pelosi sont tous concoctés unilatéralement par la partie américaine, en violation des engagements pris par celle-ci dans les trois communiqués conjoints entre la Chine et les États-Unis, et en violation du principe d'une seule Chine universellement observé par la communauté internationale. Quels que soient les sophismes de Pelosi, elle ne peut pas cacher son visage égoïste qui consiste à provoquer la faillite du crédit national américain, à causer un grand préjudice aussi bien aux relations sino-américaines qu’à l’ordre international, et à déstabiliser la situation du détroit de Taïwan, pour ses propres intérêts politiques. 

Il n'y a qu'une seule Chine dans le monde, Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois, et le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine, comme l'a indiqué clairement la résolution 2758 de l'Assemblée générale de l’ONU en 1971. En 1979, les États-Unis ont explicitement reconnu, dans le communiqué sur l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, que le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal de la Chine et que, dans cette mesure, le peuple américain maintiendra des relations culturelles, commerciales et autres relations informelles avec la population de Taïwan.

Depuis que l'administration américaine actuelle est entrée en fonction, elle s'est engagée à plusieurs reprises à adhérer à la politique d'une seule Chine, et à ne pas soutenir l'"indépendance de Taïwan". Mais dans la pratique, elle a fait le contraire. Qu'il s'agisse de l'augmentation continue des ventes d'armes à Taïwan, de la concoction des projets de loi liés à Taïwan, ou de la visite à Taïwan du numéro trois de l'administration américaine, la partie américaine n'a cessé de vider et défigurer le principe d'une seule Chine, ce qui a sérieusement affecté le fondement politique des relations entre les deux pays. Lors du Forum économique mondial de Davos de cette année, l'ancien secrétaire d'État américain Henry Kissinger a souligné qu'il est essentiel d'adhérer au principe d'une seule Chine, et que les États-Unis ne devraient pas recourir à des moyens trompeurs ou à des approches progressives pour promouvoir la formule "deux Chines". Cette voix de la raison ne doit pas tomber dans l'oreille d'un sourd.

Quant à l'engagement des États-Unis selon lequel ils "soutiennent Taïwan", il s'agit d'une astuce trompeuse et d'un mensonge politique. Qu'il s'agisse d'utiliser Taïwan comme une "machine à cash" pour les ventes d'armes ou de déverser de la viande de porc contenant de la ractopamine sur Taïwan, les politiciens américains pensent toujours à leurs propres intérêts. C'est pour cette raison que la visite de Pelosi a suscité des protestations de la part des habitants de l'île. Certains internautes ont fait remarquer que Taïwan était une fois de plus devenu un outil permettant aux politiciens américains d'engranger des bénéfices politiques personnels. Un autre s'est moqué des autorités taïwanaises : "Ne soyez pas stupides, les États-Unis n'ont toujours été intéressés que par leur propre position sur la scène internationale, et ne prennent  jamais les autres en considération". Des manifestants sur l'île ont également qualifié Pelosi de "fauteur de guerre". 

Il est clair que, c'est la partie américaine qui a renié son engagement et qui est incohérente dans ses paroles et ses actes ; c'est également la partie américaine qui a provoqué des troubles et miné la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan ! Étant donné ce contexte, la Chine se voit obligée de prendre des contre-mesures. La partie américaine et les forces indépendantistes de Taïwan doivent être tenues responsables de toutes les conséquences qui en découleront.

Après la visite de Pelosi à Taïwan, l'armée chinoise a annoncé une série d'opérations militaires conjointes autour de l'île, et plusieurs départements du gouvernement chinois ont également annoncé la mise en œuvre de contre-mesures. Il s'agit d'une mesure nécessaire pour la Chine de défendre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale, ce qui est légitime et raisonnable. La communauté internationale a vu clair et a largement compris et soutenu la position et les contre-mesures de la Chine.

Taïwan fait partie intégrante de la Chine, et la réunification nationale de la Chine est une tendance générale. La farce politique de la visite de Pelosi ne changera pas cette tendance, ni le principe d'une seule Chine. La détermination du peuple chinois à défendre la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale est aussi ferme que le roc.