Coorganisé par la Société chinoise pour l'étude des droits de l'homme et la Fondation chinoise pour le développement des droits de l’homme, le Forum des droits de l’homme de Beijing 2022 s’est déroulé mardi dans la capitale chinoise, avec pour thème « Ensemble pour une gouvernance des droits de l’homme plus équitable, plus juste, plus rationnelle et plus inclusive ». Près de 200 hauts fonctionnaires, experts, universitaires et diplomates de quelque 70 pays et organisations internationales y ont participé.

Padma Choling, vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale et président de la Société chinoise pour l’étude des droits de l’homme, a assisté à la cérémonie d’ouverture du Forum.

« Depuis le XVIIIe congrès du Parti communiste chinois, le Comité central, uni autour du camarade Xi Jinping attache toujours une grande importance au travail lié au respect et à la protection des droits de l’homme pour assurer la bonne gouvernance de l’État, pour que le sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité des 1 milliard 400 millions de Chinois soit plus grand, plus sûr et plus durable », a-t-il souligné dans son discours prononcé lors de l’événement.

Notant que le monde entre dans une nouvelle période de turbulences et de transformations et que la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations unies se heurte à des perturbations, Padma Choling a appelé tous les pays à rester attachés aux valeurs suivantes : communauté de destin, tolérance, inspiration mutuelle, dialogue d’égal à égal, et recherche des terrains d’entente par delà les divergences afin de bâtir le consensus en matière du développement des droits de l’homme, et d’améliorer le bien-être du peuple ainsi que la gouvernance mondiale des droits de l’homme.

Selon Huang Mengfu, vice-président du 11e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois : la CCPPC, et président de la Fondation chinoise pour le développement des droits de l’homme, le thème de ce forum correspond à l’aspiration commune de toute l’humanité au renforcement et à l’amélioration de la gouvernance mondiale en matière de droits de l’homme. Mais quelques pays poursuivent l’unilatéralisme et la politique du plus fort, ce qui pose d'importants défis à l’ordre international en termes de droits de l’homme et de fondements de la bonne gouvernance. La gouvernance mondiale des droits de l’homme exige la concertation, l’inspiration mutuelle, la synergie, les efforts conjugués, et les mêmes volontés, en se basant sur les intérêts communs de toute l’humanité.

Bhofal Chambers, président de la Chambre des représentants du Liberia a salué les efforts déployés par le Parti communiste chinois et le gouvernement chinois pour traiter les questions relatives aux droits de l’homme, en rappelant les diverses aides chinoises, la participation et le soutien de la Chine à d’autres pays dans la protection des droits et intérêts des femmes et des enfants, ainsi que sa contribution aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. D’après lui, la Chine est une force puissante de promotion et de protection des droits de l’homme. 

Il n’existe pas de mode de développement applicable à tous les pays et le renforcement de la coopération internationale est essentiel à la réalisation des Objectifs du développement durable, a déclaré Akmal Kholmatovich Saidov, premier vice-président de la Chambre législative du Parlement ouzbèke et directeur du Centre national des droits de l’homme de la République d'Ouzbékistan, avant d’ajouter que l’instauration d’un monde stable, durable et prospère ne peut s’appuyer que sur le respect des droits de l’homme, de la démocratie et de la légalité.

Fondé en 2008, le Forum des droits de l’homme de Beijing a tenu cette année sa 10e édition. Il est déjà devenu une plate-forme d’échange importante dans le domaine des droits de l’homme, apportant sagesse et force au développement sain de la cause internationale des droits de l’homme.