​Commentaire : Le Japon poursuit le déversement des eaux polluées par le nucléaire dans la mer et doit être poursuivi et payer des réparations !
RCI 2022-07-23 20:36:25

La commission de régulation de l’énergie atomique du Japon a tenu une réunion extraordinaire le 22 juillet et approuvé officiellement le plan de la compagnie Tepco pour le déversement des eaux polluées par le nucléaire de la centrale nucléaire de Fukushima dans la mer. C’est une étape dangereuse dans la tentative japonaise de créer un fait accompli. Est-ce qu’ils vont vraiment aller jusqu’au bout?
L’humanité n’a jamais déversé d’eau polluée par le nucléaire dans la mer, et encore moins connu les conséquences d’un tel acte irresponsable et contraire à la science. Plus de 1,25 million de tonnes d’effluents nucléaires sont actuellement conservés à la centrale nucléaire de Fukushima. Bien que le Japon ait déclaré qu’il traiterait les effluents nucléaires avant de les déverser dans la mer, des chercheurs ont fait remarquer que les radio-isotopes présents dans les effluents nucléaires étaient difficiles à éliminer complètement. Si l’on ajoute à cela le courant océanique le plus fort du monde le long des côtes de Fukushima, la radioactivité peut se répandre dans la moitié du Pacifique dans les 57 jours suivant la date de son rejet et atteindre les mers du monde entier dans seulement 10 ans.
En conséquence, depuis la décision erronée du gouvernement japonais de déverser des eaux contaminées dans la mer en avril dernier, la communauté internationale et les Japonais ont soulevé des doutes et des objections. Les pays côtiers du Pacifique s’inquiètent. Une fois que le Japon aura déversé ces eaux dans la mer, qui protégera l’environnement marin et la santé publique?
Lorsque le Japon a annoncé sa décision de déverser les eaux polluées dans la mer en avril dernier, Aso Taro, alors vice-Premier ministre et ministre des Finances du Japon, a déclaré publiquement aux journalistes que l’eau contaminée nucléaire traitée était «potable».
En outre, la partie japonaise a changé de concept et a délibérément qualifié les «effluents nucléaires» projetés dans la mer d' « eau traitée par la technologie ALPS », dans une tentative de confusion.
En réalité, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n’a pas formulé d’avis définitifs sur le programme japonais de déchargement dans la mer, mais elle a présenté de nombreuses demandes de clarification et d’améliorations. En outre, les pays voisins du Japon ont exprimé de vives inquiétudes à ce sujet.
Au Japon, l’opposition au déversement des eaux polluées par le gouvernement n’a jamais cessé. Dans la matinée du 22 juillet, des habitants de Tokyo et de Chiba se sont rassemblés devant les bureaux de la commission de régulation de l’énergie atomique du Japon. Ils affichent des banderoles contre le déversement dans la mer.
Selon des médias japonais, un pipeline souterrain d’un kilomètre de long a été construit à partir de la centrale nucléaire de Fukushima vers l’océan pacifique. Le gouvernement japonais prévoit de commencer à évacuer les effluents nucléaires vers le printemps 2023. Si elle est mise en œuvre, comme l’ont déjà dit les organisations pour la protection de l’environnement sud-coréennes, «cela reviendrait à lancer une attaque terroriste nucléaire».
La partie japonaise doit être claire, selon la « Convention des Nations Unies sur le droit de la mer », tous les pays ont le devoir de protéger et de préserver l’environnement marin et «tous les pays doivent assumer leurs responsabilités conformément au droit international». Si le Japon persiste dans une voie erronée, la communauté internationale a tout à fait le droit de prendre les armes de la loi et d’intenter des poursuites contre lui.

 

 

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