​Commentaire : les atrocités des États-Unis et de la Grande-Bretagne doivent être poursuivies en justice
RCI 2022-07-20 10:15:30

Selon une enquête menée par la BBC sur la base de rapports militaires britanniques, de courriels, de photographies d'impacts de balles et d'autres preuves, les membres de l'ancien service spécial aérien britannique en Afghanistan ont tué à plusieurs reprises des prisonniers de guerre et des civils non armés, et ont même rivalisé pour savoir « qui en tuait le plus ». L'une des unités pourrait avoir tué illégalement 54 personnes au cours d'une présence rotative de six mois.

Lorsque ces crimes ont été révélés, le ministère britannique de la Défense n'a non seulement pas présenté ses excuses ni assumé sa responsabilité, mais a tenté de se couvrir en accusant le reportage de la BBC d' « insinuations irresponsables et incorrectes » et de « mettre les soldats au front en danger ». Le journal britannique « The Guardian » a noté dans un éditorial, que les preuves actuelles suggéraient que les soldats britanniques ont commis des crimes de guerre en Afghanistan. Mais étant donné qu'un tribunal international avait trouvé en 2020 des preuves selon lesquelles les soldats britanniques ont commis des crimes de guerre en Irak, cela n'est pas « surprenant ».

En fait, l'armée britannique n'était pas la seule à tuer des civils innocents. En décembre 2020, le ministère australien de la Défense a publié une enquête détaillant le massacre de civils par des soldats australiens en Afghanistan. Des détails brutaux tels que l'égorgement de deux garçons de 14 ans avant de jeter leur corps dans une rivière ont été fermement condamnés par la communauté internationale.

Quant aux États-Unis, leur invasion de l'Afghanistan a coûté la vie à 174 000 Afghans en 20 ans, dont 30 000 civils. Selon les statistiques, plus de 90 000 frappes aériennes lancées par l'armée américaine en 20 ans, de l'Irak à l'Afghanistan, de la Syrie au Yémen, ont tué au moins 48 000 civils.

Pour ajouter l'insulte à l'injure, ces pays occidentaux ont tenté de protéger les criminels. Le Parlement britannique a introduit le projet de loi sur les opérations à l'étranger afin de protéger les soldats britanniques ayant commis des crimes graves à l'étranger; le gouvernement américain a sanctionné un certain nombre de fonctionnaires de la Cour pénale internationale qui enquêtaient sur les crimes de guerre commis par les États-Unis en Afghanistan; et la justice australienne a même inculpé de cinq chefs d'accusation David McBride, le soldat qui a été le premier à révéler les atrocités commises par les troupes australiennes.

Des pays comme les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie parlent, à longueur de journée, des « droits de l'homme », mais comment peuvent-ils expliquer leurs crimes consistant à tuer des innocents à l'étranger ? Comme il est ironique que des balles soient tirées sur des civils par ces mêmes pays qui revendiquent pourtant chaque jour les « droits de l'homme » !

Les Conventions de Genève stipulent clairement que le meurtre, la coercition, les mauvais traitements et la déportation d'habitants pacifiques sont interdits en temps de guerre, et que les personnes qui n’ont pas participé effectivement aux opérations militaires doivent être traitées avec humanité en toutes circonstances. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie, tous signataires de ces conventions, ont violé sans cesse le droit international et la conscience humaine en devenant des « bourreaux » d'innocents. Leurs atrocités sont des crimes contre l'humanité et doivent être jugées par la justice. La communauté internationale doit poursuivre l'affaire jusqu'au bout et rendre justice à ces vies innocentes perdues.

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