​Face au chaos intérieur, les politiciens britanniques voulaient-ils encore mettre la main sur Hong Kong ?
RCI 2022-07-05 18:20:23

A l’occasion du 25e anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, le Premier ministre britannique Boris Johnson et la ministre des Affaires étrangères Liz Truss ont prononcé respectivement des discours et fait des  déclarations, indiquant que le Royaume Uni a des « responsabilités historiques » envers les résidents de Hong Kong en vertu de la Déclaration  commune sino-britannique et proclamant que leur pays n’abandonnera pas Hong Kong. Cette représentation politique ridicule révèle que l’ancien colonisateur ne veux pas reconnaître le fait que « l’empire où le soleil ne se couche jamais » a déjà connu son déclin ; avec une mentalité terne et démodée, ces politiciens se parlent à eux-même dans l’espoir de mettre la main sur Hong Kong et d’intervenir dans les affaires intérieures de la Chine.

S’accrochant à la Déclaration commune sino-britannique, certains Britanniques tentent de tromper la communauté internationale et utilisent ce document comme une soi-disant preuve pour s’ingérer dans les affaires liées à Hong Kong. Cependant, cela ne sert que  d’anesthésie spirituel qui ne fonctionne que sur eux-mêmes. Pour ceux qui connaissent bien l’histoire de Hong Kong, la Déclaration commune sino-britannique, signée en décembre 1984 par les gouvernements chinois et britannique du moment, vise à déterminer les démarches liées à la rétrocession de Hong Kong à la Chine, l’essentiel de ce document est que la Chine reprenne l’exercice de sa souveraineté sur Hong Kong. Après le 1er juillet 1997 date de la rétrocession de Hong Kong à la Chine, les droits et devoirs du Royaume Uni, tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration, ont tous été remplis. Le fondement selon lequel le gouvernement chinois exerce sa gouvernance à Hong Kong relève de la Constitution et la Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Hong Kong, autre que la Déclaration commune sino-britannique. Le Royaume Uni ne dispose pas de souveraineté, ni de droit d’administration et de supervision sur Hong Kong après sa rétrocession.

Les faits sont la meilleure preuve pour témoigner du développement de Hong Kong. En tant qu'économie la plus libre du monde et centre international de la finance, de la navigation et du commerce, 25 ans après son retour à la mère patrie, Hong Kong a accompli des réalisations dont le monde a été témoin, la politique "Un pays, deux systèmes" a réalisé d’énormes succès dans cette région. L'attachement à la mère patrie et à Hong Kong est désormais un consensus dans la société hongkongaise, les colonialistes d’autrefois ne trouvent plus d’espace pour nuire. Les politiciens britanniques qui prétendent être "attachés" à Hong Kong feraient mieux de s'inquiéter du chaos qui règne chez eux. 

Le 28 juin, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé qu'un deuxième référendum sur l'indépendance de l'Écosse aurait lieu le 19 octobre 2023. Cette déclaration montre, selon les médias britanniques, que la revendication à l’indépendance de l’Ecosse a été autorisée par l’opinion publique. D'autre part, la demande de l'Irlande du Nord de quitter le Royaume-Uni fait écho à celle de l'Écosse.

La moitié du Royaume Uni se bat pour l’indépendance ! Néanmoins, l’administration Johnson a toujours l’intention de « ne pas abandonner Hong Kong », voulait-il dire par là abandonner le Royaume-Uni ? Il est possible qu'elle cherche à détourner les contradictions internes et à  fuir ses responsabilités en montrant ses muscles et en révélant son importance au monde, mais elle n'a fait que se tromper elle-même.

Le soi-disant « empire où le soleil ne se couche jamais » n’est plus en mesure de diviser d’autres pays par une  domination coloniale. Hong Kong appartient à la Chine, et n’a aucun rapport avec le Royaume Uni. Les politiciens britanniques feraient mieux de reconnaître la réalité et les circonstances, de se réveiller de leur rêve colonial, de s'inquiéter des retombées de la "sortie" éventuelle de l'Écosse et de l'Irlande du Nord et de réfléchir à la manière dont ils pourraient assumer leurs responsabilités envers le peuple britannique !

Articles les plus lus

Notre politique de confidentialité et de cookies

En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies et notre politique de confidentialité révisée. Vous pouvez modifier vos paramètres de cookies via votre navigateur.
J’accepte