L’Administration générale des Douanes de Chine a publié les derniers chiffres sur le commerce extérieur chinois jeudi, le 9 juin. Les importations et les exportations de la Chine se sont élevées à 537,74 milliards de dollars en mai, soit une hausse de 11,1 %. Plus précisément, les exportations ont augmenté de 16,9 %, une croissance bien supérieure à l’estimation de 8 % de quelque 28 économistes précédemment interrogés par Reuters. En outre, les importations ont augmenté de 4 %. Dans le contexte de la résurgence de l’épidémie de la COVID-19, une telle croissance du commerce extérieur chinois n’est pas facile à obtenir. Cela démontre, une fois de plus, au reste du monde, sa grande résilience et sa capacité d’auto-rétablissement.
En particulier au mois de mai, grâce à l’amélioration de la situation épidémique à Shanghai et dans d’autres villes, les exportations de la région du delta du fleuve Yangtsé se sont nettement redressées. En date du 2 juin, l’indice des prix des conteneurs dédiés à l’exportation à Shanghai a augmenté pendant trois semaines consécutives. Le port de Shanghai, le plus grand port à conteneurs du monde, se remet de l’épidémie à un rythme notable.
À l’échelle de la Chine, l’impact des flambées de la COVID-19 dans certaines villes sur les importations et les exportations, s’avère éphémère. Selon les analystes d’UBS, l’impact de l’épidémie sur la logistique, la production et le dédouanement s’est atténué depuis fin avril. Selon une analyse réalisée par le groupe néerlandais ING, si la prévention et le contrôle de l’épidémie en Chine continuent d’être efficaces et que la demande reste forte au niveau mondial, les exportations chinoises pourront accroître à un taux annuel de 15 %.
Qu’est-ce qui rend ces analystes professionnels si confiants envers le commerce extérieur de la Chine ? Cela tient, avant tout, au fait que la Chine est un maillon clé de la chaîne mondiale d’approvisionnement et que la demande mondiale pour des produits chinois s’avère toujours forte. Les données montrent qu’au cours des cinq premiers mois de cette année, les exportations de la Chine vers son premier partenaire commercial, l’ASEAN, ont atteint 1 350 milliards de RMB, soit une hausse de 12 % ; ses exportations vers l’UE ont augmenté de 17,4 % et celles vers son troisième partenaire commercial, les États-Unis, de 12,9 %.
La Chine a besoin du reste du monde et le monde ne peut pas se passer de la Chine. Peu importe à quel point une poignée de politiciens américains et occidentaux incitent les multinationales à « se découpler » de la Chine, leurs tentatives sont vouées à l’échec. Comme un rapport de recherche publié par le CCPIT à la fin du mois de mai le corrobore : au cours du premier trimestre de cette année, 71 % des entreprises étrangères interrogées ont maintenu l’ampleur de leurs activités, 16,4 % l’ont étendue et 72,1 % ont augmenté leurs investissements en Chine de plus de 5 %.
Dans le même temps, la confiance des analystes provient également de leur jugement essentiel selon lequel les fondamentaux de l’économie chinoise qui tendent vers le mieux, à long terme, restent inchangés. Il a été prouvé à maintes reprises que l’impact de l’épidémie n’est que temporaire et que la politique dynamique « zéro-COVID » de la Chine, ainsi qu’une série de politiques visant à coordonner la lutte contre la COVID-19 et le développement économique et social, sont solides et efficaces.
Les derniers chiffres du commerce extérieur indiquent aussi que la demande sur le marché chinois se redresse progressivement. Au cours des cinq premiers mois, les importations de la Chine en provenance des pays riverains de « la Ceinture et la Route » ont augmenté de 18,9 %, tandis que les importations en provenance de l’ASEAN et des États-Unis ont augmenté respectivement de 3,4 % et de 2,1 %.
Le commerce extérieur est un baromètre pour observer l’économie chinoise. Ces cinq derniers mois, le commerce extérieur de la Chine a montré un excellent bilan, reflétant une forte résilience de l’économie chinoise.
Le temps prouvera que la Chine a la capacité et les conditions nécessaires pour maintenir un développement économique stable et sain, et qu’elle sera sans discontinuer une force clé pour stabiliser les chaînes mondiales d’approvisionnement et stimuler la reprise économique mondiale.
