L'histoire du papier tibétain remonte au milieu du 7ème siècle, où règnait le roi Songtsen Gampo. Afin que le peuple tibétain et le peuple han puissent mieux s'entendre à la frontière, le roi Songtsen Gampo a sollicité à deux reprises une alliance matrimoniale aux empereurs des Tang. Rappellons que la dynastie des Tang, de 618 à 907 est considérée comme l'âge d'or de l'histoire chinoise.
Durant le règne de l'empereur Taizong, cette proposition de l'alliance a été accepté. Une princesse titrée pour l'occasion, probablement une nièce dont l'identité exacte est inconnue a été nommé Wencheng par l'empereur et s'est mis en route en 641 avec une escorte de plusieurs centaines de personnes dont des artisans et un dot très riche et varié.
Dans sa dot, on peut trouver des bijoux, des livres dont des soutras, des graines et la statue dite Jowo de Shakyamuni enfant. Pour bien honorer cette statue, le roi Songtsen Gampo a fait construit le temple de Ramoché. Durant la période de geurre et trouble, cette statue a été sauvegardé dans le temple de Jokhang et reste toujours là-bas.
Une fois installée dans le Tibet, la princesse Wencheng a fait aprrendre des savoir-faire et des techniques dont la fabrication du papier au peuple tibétain. Rappelons que les tibétains de l'époque étaient encore nomades et donc plus arriérés que les han de l'époque des Tang.
Par manque des matières premières traditionnelles, les artisans han et les artisans tibétains ont du chercher des remplaçants au Tibet. Ils ont finalement trouvé une recette avec des matières premières locales.
En 2006, la technique de la fabrication du papier a été classée dans la première liste du patrimoine immatériel national. A ce propos, on écoute Tsering Tobgye, 61 ans et héritier de la technique de la fabrication du papier tibétain.
« Sans le support du papier tibétain, on n'arrive pas à bien écrire le tibétain. Ici, on n'utilise que le papier tibétain. »
Tsering Tobgye