Xi Jinping émet quatre propositions face aux changements mondiaux

CGTNF 2020-09-22 15:57:30
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À l'Assemblée générale des Nations Unies, le président chinois Xi Jinping a proposé quatre suggestions alors que le monde fait face à de nombreux changements et à la pandémie de COVID-19.

Premièrement, l'ONU doit défendre la justice. Le respect mutuel et l'égalité entre les pays de tailles différentes sont un appel de notre temps et le principe premier énoncé dans la Charte des Nations Unies. Aucun pays n'a le droit de prendre seul en main les affaires internationales, de disposer du sort des autres pays, ou de monopoliser les avantages en matière de développement, encore moins d'agir à sa guise dans le monde ou de se livrer à des pratiques hégémoniques, intimidantes et arbitraires. L'unilatéralisme n'a pas d'avenir. Au contraire, il faut s'attacher au principe dit d'« amples consultations, contribution conjointe et bénéfices partagés », afin que les pays préservent ensemble la sécurité universelle, bénéficient ensemble des fruits du développement et décident ensemble de l'avenir du monde. Il faut renforcer effectivement la représentation et le droit à la parole des pays en développement au sein des Nations Unies pour qu'elles incarnent de manière plus équilibrée les intérêts et la volonté de la majorité des pays.

Deuxièmement, l'ONU doit faire valoir l'état de droit. Les buts et principes de la Charte des Nations Unies sont des règles fondamentales à respecter dans les relations internationales et la pierre angulaire de la stabilité de l'ordre international. Ils sont à préserver fermement. Les relations et les intérêts des différents pays ne peuvent être coordonnés que par des systèmes et des règles, et ne doivent pas être soumis à la logique du plus fort. Les grands pays sont appelés à donner l'exemple en promouvant et défendant l'état de droit. Ils doivent tenir leur parole, honorer leurs engagements, rejeter l'exceptionnalisme et le « deux poids, deux mesures », et s'abstenir de dénaturer le droit international et de compromettre les droits et intérêts légitimes des autres pays ainsi que la paix et la stabilité internationales sous le couvert de l'état de droit.

Troisièmement, l'ONU doit promouvoir la coopération. Favoriser la coopération internationale est l'engagement initial de l'ONU et un but important inscrit dans sa charte. La logique de la guerre froide, le clivage idéologique et le jeu à somme nulle ne permettent pas de résoudre les problèmes internes d'un pays, et encore moins, de relever les défis communs de l'humanité. Ce qu'il faut faire, c'est remplacer l'antagonisme par le dialogue, la menace par la concertation, la logique du jeu à somme nulle par l'esprit du gagnant-gagnant, associer les intérêts nationaux aux intérêts communs de tous et travailler à élargir la convergence d'intérêts des pays afin de construire une grande famille internationale où règnent l'harmonie et la coopération.

Quatrièmement, l'ONU doit se concentrer sur l'action. Pratiquer le multilatéralisme veut dire agir concrètement au lieu de parler creux, et agir efficacement au lieu de prescrire des remèdes sans vertu. L'ONU doit avoir à cœur de résoudre les problèmes et orienter ses travaux vers des résultats tangibles pour faire progresser de manière équilibrée la sécurité, le développement et les droits de l'homme. Surtout, la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 doit être une occasion pour l'ONU de faire de la réponse aux défis sécuritaires non conventionnels dont ceux de la santé publique une priorité de ses travaux, d'accorder une place prioritaire à la question de développement dans le cadre macropolitique mondial et d'attacher une importance plus grande à la promotion et à la protection du droit à la survie et du droit au développement.


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