« L’évolution de la Chine est un sujet passionnant » -- Richard ARZT, journaliste français accrédité en Chine

RCI 2018-01-02 10:56:30
Share
Share this with Close
Messenger Messenger Pinterest LinkedIn WeChat

Parmi les journalistes étrangers accrédités en Chine, on croise souvent un Français de plus de 50 ans, très dynamique. Il n’est pas grand, avec un regard profond et perçant, le front brillant et la barbe grisonnante. Il a interviewé quatre fois Deng Xiaoping, l’ancien chef d’Etat chinois. Et en tant que membre de la délégation des journalistes français, il a accompagné plusieurs fois l’ancien président français Jacques Chirac lors de ses visites en Chine. Chaque année, en mars, sur le terrain des sessions annuelles de l’APN et de la CCPPC, il travaille d’arrache-pied. Il s’appelle Richard ARZT, c’est un journaliste français accrédité en Chine, avec de riches expériences professionnelles et aujourd’hui freelancer. Dans les années 70, Richard ARZT, alors, étudiant à l’Institut d'études politiques de Paris, est venu en Chine pour la première fois, dans le cadre de ses études pour des échanges. Depuis, il a pris goût pour ce pays oriental lointain. De retour en France, il a publié son premier article sur la Chine dans la presse française, et il s’est fait inviter par des radios françaises pour partager avec le public français tout ce qu’il avait vu et entendu en Chine. Le jeune Richard ARZT s’est ensuite mis à d’abondantes lectures sur la Chine, et il a fait connaissance avec un grand nombre de sinologues connus en France. Diplômé de Sciences Po, il a été engagé par une radio française pour réaliser des reportages sur la politique intérieure. Dans les années 80, il se rendait en Chine deux fois par an, pour mener des études et réaliser des enquêtes en profondeur.

Parmi les journalistes étrangers accrédités en Chine, on croise souvent un Français de plus de 50 ans, très dynamique. Il n’est pas grand, avec un regard profond et perçant, le front brillant et la barbe grisonnante. Il a interviewé quatre fois Deng Xiaoping, l’ancien chef d’Etat chinois. Et en tant que membre de la délégation des journalistes français, il a accompagné plusieurs fois l’ancien président français Jacques Chirac lors de ses visites en Chine. Chaque année, en mars, sur le terrain des sessions annuelles de l’APN et de la CCPPC, il travaille d’arrache-pied. Il s’appelle Richard ARZT, c’est un journaliste français accrédité en Chine, avec de riches expériences professionnelles et aujourd’hui freelancer. 

Dans les années 70, Richard ARZT, alors, étudiant à l’Institut d'études politiques de Paris, est venu en Chine pour la première fois, dans le cadre de ses études pour des échanges. Depuis, il a pris goût pour ce pays oriental lointain. De retour en France, il a publié son premier article sur la Chine dans la presse française, et il s’est fait inviter par des radios françaises pour partager avec le public français tout ce qu’il avait vu et entendu en Chine. Le jeune Richard ARZT s’est ensuite mis à d’abondantes lectures sur la Chine, et il a fait connaissance avec un grand nombre de sinologues connus en France. Diplômé de Sciences Po, il a été engagé par une radio française pour réaliser des reportages sur la politique intérieure. Dans les années 80, il se rendait en Chine deux fois par an, pour mener des études et réaliser des enquêtes en profondeur.

En 2008, Richard Arzt, proche de la soixantaine, s’est installé en Chine avec toute sa famille pour couvrir l’actualité politique, diplomatique et économique du pays. Chaque jour, il consulte des sites chinois et étrangers, lit journaux et magazines, fait le point sur les événements à couvrir et pose des rendez-vous avec ses interlocuteurs. Le journalisme, profession sans horaires fixes, oblige Richard Arzt à, parfois, travailler trois jours et nuits de suite, lors de grands événements, comme les visites des chefs d’Etat français et chinois.

En 2008, Richard Arzt, proche de la soixantaine, s’est installé en Chine avec toute sa famille pour couvrir l’actualité politique, diplomatique et économique du pays. Chaque jour, il consulte des sites chinois et étrangers, lit journaux et magazines, fait le point sur les événements à couvrir et pose des rendez-vous avec ses interlocuteurs. Le journalisme, profession sans horaires fixes, oblige Richard Arzt à, parfois, travailler trois jours et nuits de suite, lors de grands événements, comme les visites des chefs d’Etat français et chinois.

Evoquant son expérience la plus inoubliable en Chine, elle remonte aux années 80, lors d’une interview réalisée avec l’ancien dirigeant chinois Deng Xiaoping. Sa première impression sur Deng Xiaoping, qui avait fait des études en France avant de devenir un chef d’Etat chinois, reste gravée dans sa mémoire. Il a cité une interview avec Deng Xiaoping lors de la visite en Chine de l’ancien président français Valéry Giscard d'Estaing : en 1980, je lui avais demandé combien la Chine va-t-elle acheter de centrales nucléaires à la France ? Il a regardé le micro, il n’a pas dit un mot, mais il a fait, avec les doigts, le chiffre deux. Donc, comme ça, j’avais l’information, mais je n’avais pas le son, ce n’était pas très pratique, je travaillais à la radio.

Evoquant son expérience la plus inoubliable en Chine, elle remonte aux années 80, lors d’une interview réalisée avec l’ancien dirigeant chinois Deng Xiaoping. Sa première impression sur Deng Xiaoping, qui avait fait des études en France avant de devenir un chef d’Etat chinois, reste gravée dans sa mémoire. Il a cité une interview avec Deng Xiaoping lors de la visite en Chine de l’ancien président français Valéry Giscard d'Estaing : en 1980, je lui avais demandé combien la Chine va-t-elle acheter de centrales nucléaires à la France ? Il a regardé le micro, il n’a pas dit un mot, mais il a fait, avec les doigts, le chiffre deux. Donc, comme ça, j’avais l’information, mais je n’avais pas le son, ce n’était pas très pratique, je travaillais à la radio.

Actuellement, moins de 10 médias français disposent d’un bureau en Chine. Les journalistes français y sont donc très rares. « En 2008, j’ai quitté une radio française pour venir en Chine, je voulais rester un an en Chine, et je n’aurais jamais cru que je travaillerais et vivrais en Chine encore aujourd’hui ! Progressivement, j’ai découvert des sujets intéressants qui méritaient l’attention et j’ai décidé de rester en Chine. »

Actuellement, moins de 10 médias français disposent d’un bureau en Chine. Les journalistes français y sont donc très rares. « En 2008, j’ai quitté une radio française pour venir en Chine, je voulais rester un an en Chine, et je n’aurais jamais cru que je travaillerais et vivrais en Chine encore aujourd’hui ! Progressivement, j’ai découvert des sujets intéressants qui méritaient l’attention et j’ai décidé de rester en Chine. »

En dehors du travail, Richard ARZT continue à se passionner pour la lecture. Dans son salon, trois murs sont couverts par des bibliothèques, il a aussi une passion pour la musique contemporaine, le jazz, et la cuisine chinoise.

En dehors du travail, Richard ARZT continue à se passionner pour la lecture. Dans son salon, trois murs sont couverts par des bibliothèques, il a aussi une passion pour la musique contemporaine, le jazz, et la cuisine chinoise.

Au cours de ses 10 années de travail en Chine, Richard ARZT a assisté à presque tous les grands événements concernant les relations bilatérales sino-françaises. Il compte comme amis chinois aussi bien des personnes ordinaires que des hommes politiques sans oublier des chefs d’entreprise et des scientifiques. « Chaque jour, j’ai plein de travail à faire, je dois me déplacer d’un endroit à un autre, c’est pour cela que pendant toutes ces années, je n’ai jamais eu le temps d’écrire un livre, je pense que ce sera l’un de mes projets dans les deux ans à venir. »

Au cours de ses 10 années de travail en Chine, Richard ARZT a assisté à presque tous les grands événements concernant les relations bilatérales sino-françaises. Il compte comme amis chinois aussi bien des personnes ordinaires que des hommes politiques sans oublier des chefs d’entreprise et des scientifiques. « Chaque jour, j’ai plein de travail à faire, je dois me déplacer d’un endroit à un autre, c’est pour cela que pendant toutes ces années, je n’ai jamais eu le temps d’écrire un livre, je pense que ce sera l’un de mes projets dans les deux ans à venir. »

Pour Richard ARZT, l’évolution de la Chine est un sujet passionnant. Depuis son installation dans le pays, il a été un témoin privilégié des nombreux changements survenus en Chine. « La Chine d’il y a 30 ans n’est pas du tout le même d’aujourd’hui. Il y a 30 ans, c’était un pays en développement qui sortait de la révolution culturelle. On s’intéressait aux habitudes chinoises, au mode de vie, qui était un peu différent de celui de la France. Aujourd’hui, la Chine est devenue la deuxième puissance économique au monde et devenue un pays fort. C’est là où il faut raconter la Chine telle qu’elle est : la société chinoise a énormément évolué. Ce qui est le plus important pour un journaliste occidental, c’est de raconter : la Chine a des différences, elle s’enrichit. La Chine est mal connue par trop d’Européens. Elle est devenue forte aujourd’hui. Le rôle d’un journaliste, c’est de raconter des coopérations et évolutions dans toutes sortes de domaines. »

Pour Richard ARZT, l’évolution de la Chine est un sujet passionnant. Depuis son installation dans le pays, il a été un témoin privilégié des nombreux changements survenus en Chine. « La Chine d’il y a 30 ans n’est pas du tout le même d’aujourd’hui. Il y a 30 ans, c’était un pays en développement qui sortait de la révolution culturelle. On s’intéressait aux habitudes chinoises, au mode de vie, qui était un peu différent de celui de la France. Aujourd’hui, la Chine est devenue la deuxième puissance économique au monde et devenue un pays fort. C’est là où il faut raconter la Chine telle qu’elle est : la société chinoise a énormément évolué. Ce qui est le plus important pour un journaliste occidental, c’est de raconter : la Chine a des différences, elle s’enrichit. La Chine est mal connue par trop d’Européens. Elle est devenue forte aujourd’hui. Le rôle d’un journaliste, c’est de raconter des coopérations et évolutions dans toutes sortes de domaines. »


Partager

Articles les plus lus