(COVID-19) Les derniers passagers du Westerdam autorisés à débarquer au Cambodge après des tests négatifs

Le Cambodge a autorisé mercredi les 233 derniers passagers à bord du paquebot de croisière Westerdam à débarquer après avoir subi des tests montrant qu'aucun d'eux n'avait été infecté par le virus COVID-19.
Le ministre cambodgien des Transports et des Travaux publics, Sun Chanthol, et le président de l'armateur Holland America, Orlando Ashford, ont quitté Phnom Penh, la capitale, pour accueillir ces passagers dans le Port autonome de Sihanoukville (sud-ouest).
M. Chanthol a confié à la presse que ces passagers se rendraient dans un premier temps à Phnom Penh, tandis que le navire, avec 747 membres d'équipage à bord, appareillera plus tard pour Manille aux Philippines.
Ces 233 personnes étaient "le dernier lot de passagers à quitter le navire. Elles se rendront par autocar à l'hôtel Sokha de Phnom Penh, avant de s'envoler vers leurs pays respectifs", a-t-il dit.
M. Ashford s'est de son côté dit très reconnaissant envers les autorités cambodgiennes.
Le ministère cambodgien de la Santé a par ailleurs annoncé mercredi que les résultats de nouveaux tests pratiqués par l'Institut Pasteur sur 781 anciens passagers du Westerdam étaient négatifs.
Ils avaient dû être menés après qu'on ait découvert qu'une passagère, une Américaine de 83 ans qu'on avait laissé partir auparavant, avait été testée positive lors d'un transit en Malaisie. Elle est dans un état stable et son mari n'est pas infecté.
Le Cambodge a autorisé le Westerdam, qui s'était vu refuser l'autorisation de débarquer par la Thaïlande, le Japon, Taiwan (Chine), Guam et les Philippines, par crainte du COVID-19, à accoster le 13 février à Sihanoukville. Certains passagers avaient alors été autorisés à débarquer. Parti de Hong Kong le 1er février, le paquebot transportait 1.455 passagers et 802 membres d'équipage.