Guterres appelle les acteurs concernés à se concentrer davantage sur la phase de transition après le départ des missions onusiennes

xinhua 2019-07-19 14:31:00
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Les phases de transition liées au départ ou à la reconfiguration d'une mission des Nations Unies dans un pays ne doivent pas être négligées, a indiqué jeudi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Les missions politiques spéciales et les opérations de maintien de la paix des Nations Unies sont "efficaces" mais "temporaires" pour la paix et la sécurité internationales, a indiqué le chef de l'ONU lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la consolidation de la paix. "Nous nous concentrons davantage sur les moments de transition, lorsque nos missions sont reconfigurées ou quittent un pays".
M. Guterres a rappelé que la phase de transition dans laquelle entre une mission de l'ONU est généralement le résultat d'un progrès vers la paix. Mais les transitions de mission posent également des risques. Les gains stratégiques obtenus au cours de décennies de soutien international peuvent être en jeu.
"Nous devons tirer des enseignements des exemples précédents, notamment ceux du Timor-Leste et de la Côte d'Ivoire, qui fournissent des enseignements importants sur le partenariat et la continuité", a signalé M. Guterres.
Le rôle des Nations Unies dans les processus de transition doit être global et cohérent, et s'articuler de manière intégrée pour s'attaquer aux facteurs de conflits interdépendants et souvent persistants tels que la pauvreté, l'exclusion, l'inégalités, la discrimination et les violations des droits de l'homme, exacerbés par le changement climatique et les déplacements de populations.
Il a indiqué que le processus de réforme en cours de l'ONU permet un engagement accru, en soutien aux efforts nationaux, déployés tout au long du continuum de paix, depuis le déploiement d'une mission de maintien de la paix jusqu'au retrait et à la reconfiguration d'une mission politique. Si les gouvernements sont les principaux partenaires de l'ONU dans ces processus, les bailleurs de fonds, les organisations internationales et régionales, les institutions financières internationales, la société civile, les institutions locales et le monde des affaires ont tous un rôle essentiel à jouer.
"La nature changeante de notre appui nous incite davantage à collaborer, à communiquer et à participer à un effort collectif dans lequel chacun a un rôle à jouer et un enjeu de réussite", a souligné le chef de l'ONU.

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