Le chef de l'ONU appelle à des partenariats plus forts pour les transitions post-conflits

xinhua 2019-07-19 14:29:56
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Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a indiqué jeudi que, à mesure que les missions onusiennes touchent à leur terme, des partenariats plus solides étaient nécessaires pour que les pays sortant d'un conflit puissent passer avec succès à une phase de paix et de développement durables.
L'ONU met davantage l'accent sur les périodes de transition, lorsqu'elle réoriente ses missions ou quitte un pays, a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le renforcement des partenariats pour une transition réussie sous contrôle national.
Le processus de réforme en cours aux Nations Unies conduit à davantage d'"engagement conjoint", allant du déploiement de missions de paix à leur réorientation et à leur retrait éventuel, a poursuivi M. Guterres.
Le chef de l'ONU a souligné l'importance des partenariats et de la collaboration étroite entre l'ONU et les gouvernements hôtes pour assurer des transitions réussies.
"Nous devons établir des priorités et renforcer les partenariats avec les parties prenantes nationales, à travers le système des Nations Unies, avec les institutions financières internationales et avec les Etats membres, en vue d'une action collective susceptible d'assurer leur succès", a expliqué le secrétaire général.
Des partenariats solides peuvent aider à éviter une perte de soutien lorsque l'ONU réduit ou modifie sa présence dans un pays, a-t-il estimé.
Les pays qui "se remettent d'un conflit peuvent faire face à des défis urgents et complexes" et ont besoin d'un soutien pour s'attaquer aux "causes profondes des conflits" dans des domaines tels que le leadership politique, les institutions fortes et le développement durable, a noté le chef de l'ONU.
Il a cité le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable comme "outil central" de ce soutien.
Il a insisté sur le fait que le rôle de l'ONU dans les transitions devait être "global et cohérent" et fonctionner de manière intégrée pour s'attaquer aux facteurs de conflit, notamment "la pauvreté, l'exclusion, les inégalités, la discrimination et les violations des droits de l'homme, exacerbées par le changement climatique et le mouvement des personnes".

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