Pompeo à Bruxelles pour discuter de l'accord sur le nucléaire iranien

xinhua 2019-05-13 20:02:38
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Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo participera lundi à Bruxelles à la session mensuelle du Conseil des affaires étrangères de l'UE, notamment consacrée à la question de l'accord sur le nucléaire iranien.
Selon des médias américains citant un officiel du Département d'Etat, il devrait discuter de "questions urgentes", précisant qu'il verra notamment les représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne, trois des signataires de cet accord signé en juillet 2015 et dont Washington s'est retiré en mai 2018.
On précisait de même source qu'il a en conséquence annulé son déplacement prévu à Moscou, prévu ce lundi, mais qu'il se rendra comme prévu à Sotchi pour y rencontrer le président russe Vladimir Poutine et son homologue Sergueï Lavrov.
Permettre la mise en oeuvre de cet accord conclu il y a près de quatre ans à Vienne, tel est l'appel lancé lundi à Bruxelles par le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders.
Il a notamment regretté les sanctions américaines décidées contre l'Iran après ce retrait. "Même si un partenaire ne souhaite plus être dans la course, on doit permettre à ceux qui sont encore à bord de cet accord de pouvoir avancer. Nous allons discuter avec Mike Pompeo aujourd'hui pour voir dans quelle mesure on peut trouver un équilibre", a-t-il dit.
M. Reynders a également fait part de ses craintes de voir l'Iran ne plus respecter l'accord en raison de ces sanctions. "Il y a des hésitations du côté de l'Iran, ce qui mettrait aussi à mal l'accord", a-t-il reconnu.
Quelles que soient l'issue de ces discussions et la position de M. Pompeo, l'Union européenne a indiqué qu'elle continuait de soutenir l'accord sur le nucléaire iranien. Elle a toutefois averti Téhéran de risques de nouvelles sanctions s'il mettait à exécution sa menace faite le 8 mai de ne plus limiter ses réserves d'eau lourde et d'uranium enrichi.
Quant à M. Pompeo, c'est la troisième fois qu'il modifie son calendrier de visite à cause du dossier iranien. Il avait déjà annulé la semaine dernière des déplacements prévus à Berlin et au Groenland pour cette raison.

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