Xinjiang : le village Bestograk change de visage

RCI 2021-03-10 10:28:00
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Situé dans le nord-ouest de la préfecture de Kashgar, le district Shule, est l’un des coins les plus pauvres dans la région autonome Ouïgoure du Xinjiang. À mesure que son environnement naturel devient de plus en plus difficile à vivre, de plus en plus les populations locales deviennent pauvres. Y-a-t-il des mesures prises par les autorités, pour sortir les habitants de cette contrée de la pauvreté ?

Le village Bestograk est l’une des zones les plus pauvres du district Shule. Dans ce village, notre journaliste a rencontré Mme Gulmire Atihan. Une jolie dame de 30 ans, qui travaille dans ce village.

Avant de venir au village Bestograk, Mme Gulmire Atihan travaillait comme professeur de chinois à l’école d’art au Xinjiang, à Kashgar. C’est en 2017, cette jeune a résolu de mettre ses pieds dans le district Shule, précisément dans le village Bestograk, où elle y travaille comme fonctionnaire.

Selon Mme Gulmire Atihan, en 2017, lorsqu’elle était arrivée dans ce village Bestograk, il y avait seulement 334 familles, soit 1531 personnes qui y vivaient, dont 67 familles ou 245 personnes en situation d’extrême pauvreté. Gulmire Atihan: « Depuis mon enfance, je vis dans un meilleur environnement. Ma maison, ma vie, tout est bien. Pourtant, quand je suis arrivé dans ce village, c’était complètement différent. »

Comment inculquer les populations la culture de créer les richesses? Comment trouver la meilleure formule pour les aider à sortir de la pauvreté ? C’est toute la préoccupation de Gulmire Atihan, un immense travail qui l’attend. Finalement, une forte pression repose sur les épaules de cette jeune fille. Mais le salut viendra qui gouvernement, après bien sûr de longues discussions et négociations. Ici, les villageois vivent généralement dans une maison simple, d’origine en terre et très rustique, pas de dur. Les routes en mauvais état, les infrastructures ne sont pas de bonne qualité. Devant toutes ces difficultés, le gouvernement décide de lancer son premier projet qui a consisté à créer un joli village. Gulmire Atihan nous parle de ce projet.

« Nous avons beaucoup travaillé, en mettant en œuvre des projets de construction du village. Il s’agit, entre autres, du projet de collecte sélective des déchets ménagers et d’un autre projet d’aménagement consistant à améliorer la ceinture forestière de la route du village. Tous ces projets favorisent la prise de conscience chez les locaux, de l’importance qu’ils doivent accorder à la construction de leurs villages. Bien entendu, ces projets consistent aussi à donner un visage nouveau aux vieilles maisons qu’occupent les villageois. C’est ainsi que plusieurs logement sociaux ont été construits par le gouvernement, des constructions incluant la zone résidentielle, un espace de jardin et la zone pour élevage de gros et petits bétails. Sans doute, un endroit très agréable à vivre».

Le gouvernement et les autres intervenants aux projets n’ont eu que besoin de deux ans, pour transformer complètement ce village. En 2018, le village Bestograk est été considéré comme village pilote pour les autres projets d’amélioration des habitats.

Fin 2018, toute la population locale de cette contrée était sortie de la pauvreté.

Actuellement, on peut se promener sur des grandes artères construites dans ce village et contempler des maisons confortables, aux côtés desquelles se trouvent des fleurs et des arbres fruitiers. A cela s’ajoutent des lampadaires bien rangés le long de la route. Preuve que le village a effectivement changé de physionomie.

C’est en tout cas l’avis Patigul Abdurehim, une habitante de ce village. Patigul Abdurehim nous dit: « Ma vie a changé. Aujourd’hui, je gagne plus. Avant, j’habitais dans une vielle maison en mauvaise état. Maintenant, tout a changé. Grâce au gouvernement, je vis dans un nouveau logement social».

Là où habite Patigul Abdurehim, il y a de la place pour le jardin et des espaces pour cultiver quelques végétaux : pommes, raisins et divers légumes. Juste au milieu de sa parcelle, se trouve la zone résidentielle, où est érigée sa maison d’habitation. Derrière la maison, il y a une vaste zone ménagée pour l’élevage des bœufs et chèvres. Patigul Abdurehim compte actuellement 2 bœufs, 5 chèvres et 30 pigeons. C’est grâce à l’élevage qu’il gagne actuellement 7000 yuans l’an.

Le village Bestograk change, et avec lui, la vie des villageois. Gulmire Atihan nous partage son changement: « Avant, ces villageois habitaient dans des vieilles maisons en mauvais état, leurs maisons et leurs lits été fabriqués en terre. Maintenant, ils peuvent vivre dans de nouveaux logements, le niveau de la vie a été élevé.»

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