Xinjiang : L’hôpital Renmin de la ville d’Aksu

2021-01-12 10:31:39
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Ces dernières années, l'hôpital Renmin de la ville d'Aksu, dans la région autonome Ouïgoure du Xinjian, a connu un rapide développement grâce aux soutiens du projet national d'assistance au Xinjiang et aux appuis intersectoriels de la ville de Hangzhou.

Fondé en 1952, cet hôpital a changé d'adresse le 12 mai 2017, pour être installé dans un nouveau quartier. Question de mieux servir les populations locales. L'hôpital dispose de plus de 700 types d'appareils médicaux, avec une capacité d'accueil qui est passée de 200 à 650 lits. Tous ces changements visent à améliorer la qualité de ses services est aussi la capacité des consultations médicales. Selon la directrice d'hôpital Renmin , Gulzar Mysa. « La capacité des consultations médicales et l'environnement dans lequel se trouve notre hôpital sont mieux qu'avant. Actuellement, les populations locales ont confiance en notre hôpital».

Gulzar Mysa a fait ses études dans l'Université médicale du Xinjiang en 1982. Après ses études, elle a commencé à travailler dans le Centre de prévention et du contrôle des maladies d'Aksu. C'est depuis le 1er septembre 2017 qu'elle s'est vu confier la direction de l'hôpital Renmin dans la ville d'Aksu.

Très expérimentée en matière de prévention et contrôle de l'épidémie, Gulzar Mysa a été très impliquée dans la lutte contre l'épidémie de la Covid-19. L'hôpital Renmin avait pris des mesures antiépidémiques strictes pour lutte contre toutes formes de maladies infectieuses. Les médecins étaient également impliqués dans la sensibilisation des populations, leur expliquant différentes méthodes de protections contre ces genres de maladies. Tout un pavillon a été spécialement construit pour accueillir des personnes présentant les symptômes des maladies infectieuses. Pour Madame Gulzar Mysa, « à partir de janvier 2020, jusqu'au maintenant, aucun de cas confirmé de la Covid-19 n'a été détecté dans la ville d'Aksu». a-t-elle ajouté.

L'hôpital Renmin met également un accent particulier sur la médecine traditionnelle chinoise. On en fait spécifiquement recourt dans le département d'orthopédie. Yang Hongqiang, un médecin orthopédiste. Il nous dit que, « depuis novembre 2017, notre département coopère avec l'hôpital orthopédique Fuyang, dans la ville Hangzhou. Nous insistons sur la combinaison de la médecine traditionnelle chinoise et de la médecine moderne. Beaucoup de personnes âgées et des enfants bénéficient de nos services. »

En outre, Yang Hongqiang nous présente la spécialité de son département. Il utilise un morceau de sapin au lieu du plâtre. « Ça, c'est une partie de sapin. Cet arbre, on le trouve dans le sud de la Chine. Son écorce est très importante dans les traitements que nous donnons dans notre département orthopédie, cette écorce joue le rôle du plâtre ». a-t-il ajouté.

L'hôpital Renmin ne mise pas seulement sur techniques de la médecine traditionnelle chinoise, mais elle commence également à développer la télémédecine. Ce nouveau service est très apprécié de la population locale, car elle évite les déplacements pour des personnes habitant un peu plus de l'hôpital. Pour Tao Weidong, médecin du département des maladies respiratoire, vient de terminer une séance de télémédecine, a expliqué que « je viens de terminer une télémédecine. Ce patient habite très loin, à 60 kilomètres de notre hôpital. Pour venir à l'hôpital en bus, elle aura besoin d'une heure de route. Et grâce à la télémédecine, elle peut se faire consulter chez elle. Les patients peuvent se rendre dans les établissements hospitaliers de proximité, et après leurs premiers diagnostics, l'hôpital nous envoie leurs dossiers médicaux par vidéo. Ce n'est qu'après que nous pouvons mettre en place un plan de traitement».

Tao Weidong a précisé que la télémédecine était opérationnelle dans leur hôpital depuis 4 ans. Ce service, rappelle-t-il, permet au public de se rendre facilement à hôpital, en plus de contribuer à l'amélioration des traitements qu'ils reçoivent.

Sauf pour des cas très compliqués, privilégie aussi la solidarité humaine. Dans le département du centre de rééducation, on a rencontré Gou Fangfang, une médecine qui travaille dans ce département. Selon elle, « dans notre département, la plupart de nos patients ont des séquelles d'accident vasculaire cérébral AVC, des séquelles d'accident ischémique cérébral ou des enfants souffrant des paralysies cérébrales. Pour cette catégorie des malades, la thérapie passe par rééducation et la réadaptation fonctionnelles. Ce qui permet aux patients de gagner en confiance, afin de surmonter les handicaps physiques et de connaître la réinsertion sociale».

A la fin, Gulzar Mysa a présenté le plan d'hôpital. « Dans le future, nous nous efforcerons de réduire le coût de la consultation chez un médecin. C'est pour aider les patients à économiser. En plus, nos équipes sont les terrains pour sensibiliser à l'importance d'une bonne hygiène, synonyme d'une bonne santé».

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