Amélioration et développement considérable de la condition éducative au Tibet

2017-09-25 16:33:29
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 L’école primaire de Xigazê

L’école primaire de Xigazê

Ces dernières années, le gouvernement central et le gouvernement de la région autonome du Tibet s’engagent continuellement à s’investir dans l’éducation. La condition des bâtiments scolaires s’améliore évidemment, le corps professoral continue d’être renforcé. La qualité de l’enseignement s’élève ainsi sur une grande échelle. Toute la région généralise l’enseignement gratuit du préscolaire au second cycle du secondaire, il dure 15 ans.

La salle de classe de l'école

La salle de classe de l'école

 L’école primaire de la ville Xigazê est la plus grande école primaire de la ville. Il y a 40 classes en total, y compris plus de 2 000 élèves. Deux ans auparavant, le terrain de sports, grand et plat, avait été construit avec l’investissement de plus de 4 millions de yuans. Mis à part les bâtiments scolaires et des bureaux, il y a un bâtiment spécial de molarité, les enfants aiment y aller. Ce bâtiment est comme un musée, où l’on organise des activités ludiques, tels que des séances de lecture à la bibliothèque, des imprégnations à la culture, des travaux manuels etc. C’est le lieu où les élèves font la classe de molarité, la classe d’esthétique et des activités extra-scolaires. Dans le bâtiment, il y a beaucoup d’expositions, les formes sont diverses, telle que l’exposition de la culture chinoise, l’exposition de l’ancienne architecture chinoise, l’exposition des opéras chinois, l’exposition de la vie écologiste, l’exposition des cultures multi-ethniques, l’exposition des vêtements, des musiques et des histoires tibétaines ; l’exposition aérospatiale etc. On y développe non seulement les thèmes sur les sciences de la nature et les sciences humaines, mais aussi sur les cultures de l’ethnie tibétaine et des Hans.

La salle pour organiser des activités ludiques dans le bâtiment spécial de molarité

La salle pour organiser des activités ludiques dans le bâtiment spécial de molarité

La majorité des élèves dans l’école est tibétaine. Parmi les 40 classes, les 6 sont des classes en mandarin. Selon Tashi Sonam, directeur de l’école primaire de Xigazê, la seule différence entre les classes en langue tibétaine et les classes en mandarin est la création des cours en langue tibétaine. Pour les élèves tibétains, les cours en langue tibétaine sont obligatoires.

 Tashi Sonam : « Aujourd’hui, le gouvernement central accorde une grande importance à la transmission des cultures ethniques et traditionnelles. Il faut les transmettre aux nouvelles générations. D’abord, c’est la langue tibétaine, puis des traditions, des patrimoines cultures immatériels. Il faut expliquer ces connaissances.»

Tashi Sonam, directeur de l’école primaire de Xigazê

Tashi Sonam, directeur de l’école primaire de Xigazê

 L’école offre non seulement l’opportunité d’apprendre le tibétain aux élèves tibétains, mais aussi aux élèves qui s’intéressent à la langue tibétaine.

 Tashi Sonam :« Les gens s’intègrent dans la grande famille au Tibet, ils souhaitent apprendre un peu de tibétain, les mots courants. Nous créons juste les cours des langues orales tibétaines. Les classes en mandarin commencent à apprendre les expressions courantes et quand ils auront davantage d’intérêt, nous allons considérer si on va mélanger les classes en mandarin et en langue tibétaine ou non. La plupart des régions de Tibet sont les zones de minorité ethnique, la communication et l’intégration sont les meilleures façons de renforcer l’union ethnique. On pourra aussi essayer de créer des classes d’intégration. »

L’exposition des vêtements tibétains dans le bâtiment spécial de molarité

L’exposition des vêtements tibétains dans le bâtiment spécial de molarité

L’élève en cinquième année, Zhu Yubing, est née dans la province du Henan. Quand elle avait 3 ans, elle est allée au Tibet avec ses parents. Aujourd’hui, elle fait ses études dans la classe en mandarin. Elle a dit qu’elle s’intéressait au tibétain, mais la prononciation est difficile. Elle aime le Tibet, elle souhaite travailler et vivre au Tibet quand elle sera grande.

 Zhu Yubing :« Lhasa, Gyantse et Xigazê sont les endroits que je fréquente le plus. Ce que j’aime le plus est le Palais de Potala, notamment sous les lumières dans la nuit, c’est magnifique. J’aime tout dans la ville Xigazê. Je voudrais aller à l’intérieur de la Chine et devenir une professeure de danse. Après ces expériences, je reviendrai au Tibet pour enseigner la danse »

 Zhu Yubing a dit qu’à travers des activités associatives comme la communauté de danse, elle s’est bien faite des amis tibétains. Le directeur de moralité dans l’école, Kelsang Phuntsog, a affirmé que les élèves de différentes ethniques s’entendaient bien à l’école.

 Kelsang Phuntsog :« Les élèves tibétains s’entendent bien avec les Han. Maintenant, ils n’ont pas des blocages de langue. Ils vivent en harmonie grâce au mandarin. »

Kelsang Phuntsog, directeur de moralité dans l’école

Kelsang Phuntsog, directeur de moralité dans l’école

Les enfants parlent couramment le mandarin. Tsela Tsog, une élève de la classe de sixième année, nous a dit qu’elle a fait des études dans l’école maternelle bilingue depuis son enfance. Maintenant, elle préfère les cours en mandarin dans l’école.

 Tsela Tsog : « À l’école, nous parlons aussi bien la langue tibétaine que le mandarin. Je pense que le mandarin est plus facile, car il est très pratique. Nous utilisons plus des expressions en mandarin couramment. Comme je veux devenir une présentatrice, j’aime plus les cours en mandarin et je m’exprime plus en mandarin pendant les cours. »

 Kelsang Phuntsog, est non seulement le directeur de molarité dans l’école, mais aussi l’enseignant de mandarin dans la cinquième année. Il a étudié dans la langue tibétaine à l’intérieur de la Chine. Après avoir été diplômé de l’école normale de Tonghua de la province du Jilin en 2003, il est devenu enseignant à l’école primaire de Xigazê. Selon lui, même si les élèves tibétains font face aux difficultés pour apprendre le mandarin.  par rapport à son époque d’études, c’est plus facile de nos jours.

 Kelsang Phuntsog :« Comparés avec l’époque de mes études, les enfants d’aujourd’hui sont très forts. A ce moment-là, j’avais quitté l’école élémentaire et était allé à Jinan pour faire mes études secondaires dans un lycée tibétain. Je comprenais toutes les paroles, mais je n’arrivais pas à m’exprimer. Les enfants d’aujourd’hui sont très doués, ils peuvent répondre spontanément. Après les cours, ils communiquent avec deux langues, une partie en tibétain, et une autre partie en mandarin. Quand ils ne comprennent pas les mots tibétains, ils les expriment en mandarin. »

L’exposition sur la culture chinoise dans le bâtiment spécial de molarité

L’exposition sur la culture chinoise dans le bâtiment spécial de molarité

Selon les horaires de cours affichées sur la porte de la classe, les enfants apprennent le mandarin, les mathématiques, l’anglais, la musique, le sport et ils pourront encore choisir d’autres cours auxquels ils s’intéressent. Chaque classe est équipée d’un écran, des équipements de vidéo pour que les cours soient plus vivants et intéressants. Selon le directeur de l’école Tashi Sonam, ces dernières années, l’informatisation a été généralisée dans les écoles au Tibet. Les équipements informatiques se trouvent non seulement à l’école Xigazê, mais aussi dans les autres écoles du bourg.

 Tashi Sonam : « Maintenant, on est dans une époque informatique. En tant que pionnière parmi les écoles, notre école doit prendre l’initiative de mettre en œuvre l’informatisation pour que nos élèves puissent non seulement apprendre la culture traditionnelle, mais aussi les connaissances informatiques modernes. En 2020, le Tibet voudrait devenir avec l’ensemble du pays une société d’aisance moyenne et l’éducation ne devrait pas rester en retard. »

 Ces dernières années, la condition matérielle et de gestion des écoles pour l’éducation obligatoire au Tibet a été améliorée. Depuis l’automne 2012, le Tibet a inscrit l’éducation préscolaire dans l’éducation obligatoire, ce qui a élargi la durée de l’éducation gratuite à 15 ans au Tibet et marque cette région comme la première qui a réalisé un système d’éducation gratuite de la période préscolaire au secondaire, y compris l’éducation professionnelle. Pendant le 12e plan quinquennal, le Tibet a investi 63,677 milliard de yuans, soit une augmentation de 22, 9% et a aidé 7,047 million d’élèves en leur fournissant au total 100 milliard de yuans.

L’exposition aérospatiale dans le bâtiment spécial de molarité

L’exposition aérospatiale dans le bâtiment spécial de molarité

 L’éducation joue un rôle important dans la lutte contre la pauvreté, le développement et la réalisation d’une prospérité commune. Pour l’éducation au Tibet, il y a non seulement les efforts des institutions éducatives et des enseignants au Tibet, mais aussi le soutien des régions à l’intérieur du pays. Au cours de la 6e réunion de travail sur le Tibet du gouvernement central en 2015, on a décidé d’envoyer 800 enseignants dans cette région et former 400 enseignants du Tibet à l’intérieur du pays. L’assistance des enseignants en groupe au Tibet a été démarrée en avril 2016. Depuis un an, 800 enseignants venant des 17 écoles primaires et secondaires des autres provinces et villes ont donné une assistance dans 20 écoles au Tibet. En même temps, 410 élites d’enseignants et cadres de gestion des écoles du Tibet ont suivi une formation à l’intérieur du pays. L’assistance des enseignants en groupe au Tibet est devenue une partie importante de l’assistance ciblée aux démunis au Tibet, qui donne un soutien d’intelligence et de personnel à la construction d’une société d’aisance moyenne au Tibet.

 Le directeur de l’école primaire de Xigazê M.Tashi Sonam a dit avec émotion qu’il a travaillé en tant que directeur de l’école depuis une dizaine d’années du bourg à la ville. Il a envoyé des groupes d’élèves, et a témoigné du changement rapide de l’école et l’amélioration de la condition de vie et d’études des enfants.

 Pour Tsela Tsog, élève de la 6ème année de l’école, le Tibet n’est pas loin de l’intérieur du pays. Elle a participé au concours de contes pour enfants tibétains et Hans, intitulé « la montagne de neige relie Beijing». Elle a raconté son histoire « Je suis un petit soldat» et a gagné le premier prix.

 Même si petite, Tsela Tsog est déjà allée dans beaucoup d’endroits en Chine, elle aime et préfère énormément sa ville natale.

 Tsela Tsog : « J’ai été à Beijing, Hainan, Chengdu, Xi’an et d’autres endroits. Je voudrais rester au Tibet à l’avenir. Je voudrais servir à ma ville natale.»

L’exposition sur l’histoire du Tibet dans le bâtiment spécial de molarité

L’exposition sur l’histoire du Tibet dans le bâtiment spécial de molarité


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