Pourquoi Adrian Zenz est-il irrité par un rapport scientifique ?

RCI 2021-03-30 18:26:13
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Il y a quelques jours, l’université Jinan a publié un rapport d’étude intitulé « Travail forcé ou poursuite d’une vie meilleure : une étude sur l’emploi des travailleurs originaires du Xinjiang dans les régions intérieures du pays ». Basé sur les entretiens avec un grand nombre de travailleurs migrants du Xinjiang dans les régions intérieures de Chine, le rapport a conclu que travailler en dehors du Xinjiang était le libre choix des populations issues d’ethnies minoritaires du Xinjiang et que leurs divers droits au travail, leur liberté de croyance religieuse et l’utilisation de leurs propres langues parlées et écrites étaient pleinement garantis. Une conclusion diamétralement opposée aux soi-disant découvertes du « savant » antichinois allemand Adrian Zenz.

Deux jours avant la publication officielle de ce rapport, co-rédigé par deux femmes universitaires du Xinjiang, Adrian Zenz, qui ne s’est jamais rendu au Xinjiang, a tweeté que le but du rapport était de « réfuter ses découvertes », en prétendant que cette étude n’est rien d’autre que la « stratégie de propagande » de Beijing, car elle ne finira que par trouver des « sourires éclatants » et confirmer « l’absence de travail forcé ».

Le fait de qualifier le rapport de « stratégie de propagande » avant de voir son texte intégral révèle à quel point Adrian Zenz est hypocrite et absurde. Cela a étonné Nilufer Gheyret, l’une des deux auteurs du rapport de l’université Jinan. « Notre rapport est une présentation objective des faits d'après les recherches. En revanche, je n’ai vu aucune information de première main ni aucun entretien sur le terrain dans le soi-disant rapport d’Adrian Zenz. »

Plus surprenant, les médias occidentaux tels que CNN, Reuters et la BBC ont fait de nombreux reportages en citant les soi-disant résultats de recherche d’Adrian Zenz basés sur des ouï-dire, mais ils ont fermé les yeux sur le rapport de l’université Jinan basé sur des faits et des entretiens avec des travailleurs migrants du Xinjiang.

Adrian Zenz prône des pensées extrémistes religieuses et la « Fondation commémorative pour les victimes du communisme » pour le compte de laquelle il travaille, est étroitement liée à la CIA. L’enquête menée par The Grey Zone News, un site-web d’information indépendant aux Etats-Unis, a révélé deux principales sources de données et des cas cités dans le rapport d’Adrian Zenz : l’une est Radio Free Asia, une station de radio financée par le gouvernement américain, et l’autre est Istiqlal TV, une chaîne de télévision turque étroitement liée au « Mouvement islamique du Turkestan oriental », une organisation terroriste identifiée par les Nations unies. Ses prétendues recherches ont dévié dès le début de l’esprit de la science et sont pleines de préjugés et d’hostilité contre la Chine.

Mechthild Leutner, professeur émérite à l’Université libre de Berlin en Allemagne, a un jour commenté dans le Tagesspiegel que les médias occidentaux préfèrent croire aux ultraconservateurs chrétiens tels que Adrian Zenz, qualifiés de « médiocres » par le Frankfurter Allgemeine Zeitung, que de citer des points de vue de sinologues qui connaissent vraiment la Chine. Ce rapport d’étude de l’université Jinan a mis en plein jour le vrai visage d’Adrian Zenz et des forces dans les coulisses qui colportent des mensonges politiques sous la couverture de recherches académiques. Rien d’étonnant qu’il soit hors de lui !

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