Ce qu’on peut s’inspirer de la gestion de la deuxième vague de l’épidémie à Beijing

RCI 2020-07-12 08:24:24
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Depuis un mois, les regards se tournent vers Beijing. Dans le marché Xinfadi de la capitale chinoise, sont apparus les nouveaux cas du COVID-19. « Les gens craignent une deuxième vague de l’épidémie, au vu que les contaminations ont été signalées dans les provinces voisines », a alerté CNN. Le 7 juillet, lors de la 144e conférence de presse sur la prévention et le contrôle de l’épidémie de COVID-19, Beijing a annoncé zéro nouvelle contamination et de cas suspect durant les 24 dernières heures écoulées, cela s’avère un premier succès dans la lutte contre le rebond épidémique.

Depuis le 11 juin, jour de l’apparition des nouveaux cas du COVID-19, Beijing a immédiatement mis en quarantaine le marché Xinfadi et plus de 40 quartiers résidentiels environnants. 5 jours plus tard, les autorités locales ont élevé à deux, le niveau de la réponse d’urgence à l’épidémie. Les établissements scolaires ont été fermés à nouveau. Environ 60% des vols à destination et en provenance de Beijing ont également été annulés. Toute la ville a été mobilisée, allant du gouvernement jusqu’aux habitants, dans la lutte contre l’épidémie.

Australian Broadcasting Corporation a fait remarquer dans leur reportage que Beijing n’avait pas mis en quarantaine tous ses habitants. Les mesures de confinement avaient été appliquées en fonction du niveau de risque des quartiers. Les gens des zones à faible risque étaient autorisées à se déplacer comme d’habitude, juste soumis à des règles de contrôle, tels que la prise de température et l’enregistrement des informations des personnes invitées.

Face au rebond épidémique, Beijing a procédé aux dépistages massifs. Les stations de test ont été installées dans les hôpitaux, les parcs ou les gymnases. Jusqu’à présent, on en est à plus de 11 millions de personnes testées, couvrant toutes les personnes à haut risque, y compris ceux qui travaillent dans la restauration, les supermarchés, les marchés ou la logistique, ainsi que les livreurs.

En outre, le système de code de santé est mis en place pour gérer les risques. Un journaliste de Sky News a partagé dans un article, une anectode de sa collège chinoise, qui, par hasard, avait été prise dans un embouteillage à 6 km du marché Xinfadi, ce avant l’apparition des nouveaux cas infectés à Beijing. 8 jours plus tard, elle était soumise au dépistage. Son code de santé était désormais orange, signifiant qu’elle ne peut pas quitter la maison, avant que son code ne redevienne vert.

Aujourd’hui, c’est encore tôt pour tirer conclusion à propos de l’efficacité des mesures prises par Beijing dans sa gestion de la deuxième vague de l’épidémie, mais CNN a admis dans son reportage du 29 juin : «Jusqu'à présent, les efforts de Beijing semblent avoir été couronnés de succès, prouvant à nouveau les effets de confinement, de la distance sociale, du port de masques et des tests massifs», voilà les expériences de Beijing que les autres puissent s’inspirer.

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