L'expérience de la Chine montre que la 2e vague de COVID-19 n'est pas une catastrophe, selon un article de South China Morning Post

CGTNF 2020-07-04 12:26:10
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Des cas de coronavirus liés à un marché de gros à Beijing ont soudainement fait leur apparition à partir du 11 juin. Cependant, par rapport au premier éclatement du COVID-19, il n'y a pas de blocus de la ville cette fois. En dehors des zones à haut risque, la vie se poursuit comme d'habitude et l'épidémie a été maîtrisée.

Cela nous rappelle qu'une nouvelle vague d'épidémie pourrait réapparaître à tout moment. Mais la bonne nouvelle est que l'expérience de Beijing montre que nous pouvons contrôler la deuxième vague d'épidémies et minimiser les dégâts.

La première différence consiste en notre niveau de compréhension et de préparation. Au début de l'apparition du virus, nous en connaissions peu sur le COVID-19 ; ainsi, une quarantaine stricte était le seul moyen d'éviter une catastrophe potentielle. Maintenant, nous avons acquis une meilleure connaissance sur la façon dont le virus se propage et affecte les gens. Des villes comme Beijing ont développé un système réactif efficace qui peut être lancé rapidement au moment nécessaire.

La deuxième différence est qu'il y a eu des changements à l'échelle du temps. Le confinement de première phase est fait pour éviter que le système médical soit surchargé, et freiner la propagation de l'épidémie à tout prix. De nos jours, on sait que ce virus s'est répandu dans le monde entier et il continuera de se répandre jusqu'à l'arrivée des vaccins.

L'usage excessif du confinement générera plus de conséquences économiques dues à la pandémie. Nous devons prendre des mesures ciblées à chaque foyer de contamination selon les risques.

Concernant la méthode, la réponse de Beijing a souligné deux éléments clés. Le premier prend en compte les données. Beijing a testé près de 2,3 millions de personnes en une semaine et a informé les citoyens à risque par SMS. Plus de 300 rues et districts de la ville sont classés en fonction du niveau de risque.

Un mécanisme de réponse sociale rapide constitue le deuxième élément d'une réponse précise. Le gouvernement, le secteur privé ainsi que les organisations à but non lucratif collaborent pour collecter et publier des données, et prendre des mesures concernées. L'équipe de base a pris des mesures pertinentes vis-à-vis de certaines communautés, des bâtiments et des organisations. Les recherches de l'Organisation internationale du travail (OIT) confirment que grâce à des systèmes de détection et de suivi efficaces, les pertes de temps de travail peuvent être réduites de 50%.

Dans la période à venir, la lutte mondiale contre l'épidémie se doit d'être encore plus intelligente et plus collaborative.

(Photo : VCG)

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